La cérémonie d’ouverture du salon international de textile africain(SITA) est intervenue en cette matinée du 28 novembre à l’avenue tanbsobab de Ouagadougou. Une 5e édition du SITA placée sous le thème » l’avenir du textile africain : défis environnementaux et perspectives de développement socio-économique ». Cette cérémonie a connu la présence du ministre de l’intégration africaine et des burkinabè de l’extérieur, Paul Robert Tiendrebeogo, représentant du chef de l’État et du ministre des transports de la Guinée Équatoriale qui a représenté, le président Teodoro Obiang, par ailleurs president de ladite cérémonie.
La ville de Ouagadougou a déroulé le tapis aux acteurs du textile africain venus d’une traintaine de pays. Une occasion pour magnifier le textile africain. C’est ce qui laissé entendre Antoinette Yalda, Directrice du SITA au cours de son intervention. Il est temps d’imprimer une identité africaine au textile. Car dit- elle, une identité est nécessaire pour tout développement.
Le SITA se veut être un cadre de brassage culturel, et un vecteur de diversité cuturelle, une initiative privée dont la vocation est de créer de l’emplois. Un cadre qui devra permettre aux acteurs du domaine d’exposer leur savoir-faire. C’est pourquoi une parade de tenues traditionnelles et des défilés de mode occupent une bonne place à ce cinquième SITA, a fait remarquer Antoinette Yalda. Pour elle, promouvoir et valoriser le textile africain, protéger et accorder au textile africain sa place dans un contexte dominé par la mondialisation, accroître la rentabilité des industries textiles, insuffler aux professionnels du textile africain des ambitions à l’échiquier mondial sont autant de défis que le SITA devra relever.
Embouchant la même trompette ,le ministre de l’intégration africaine et des burkinabè de l’extérieur qui a représenté le président Kaboré n’a cessé de magnifier le textile africain. Pour lui, ce salon international est un cadre idéal pour élever l’étendard du textile africain au quatre coins du monde. Il est un cadre de métissage culturel, porteur d’intégration, a-t-il martelé. Il conclu en interpelant les acteurs du textile à imprimer la marque de l’Afrique dans leurs produits finis.La cérémonie s’est poursuivie avec une parade en tenues traditionnelles. Des femmes venues des treize régions du Burkina ont défilé au rythme de la fanfare , vêtues de tenues tissées à base du coton africain. Des délégations des pays comme le Ghana, le Mali, l’Éthiopie, la Sierra Léone, le Niger, la Côte d’Ivoire pour ne citer que cela, ont pris par à la parade. Ils sont une quinzaine de pays à prendre part à cette parade, signe de brassage et de valorisation du textile africain. La coupure du ruban par le ministre des transports et des postes de la Guinée Équatoriale a mis fin à la cérémonie.
Les dés viennent d’être ainsi lancés pour la valorisation du textile africain et ce, pendant 72 heures. Les activités au programme sont entre autres, l’ exposition-vente, le défilé de mode, la conférence sur le thème principal.
Kounkpo OUSSE
Libreinfo.net
