Le Président du Faso, Roch Kaboré a pris part au Sommet de Paris sur les mesures visant à soulager les économies des pays africains, dans un contexte de pandémie du COVID-19. Cette rencontre sur le financement des économies africaines a été une aubaine pour le Burkina de renouer ses relations avec les institutions financières.
Par Frank Pougbila
Le Président du Faso, Roch Kaboré s’est rendu, le lundi 17 mai 2021 à Paris. Il prend part à un sommet d’échange sur le financement des économies des Etats africains impactées par la pandémie de la COVID-19.
En marge de cette rencontre, le Président du Faso a multiplié des contacts avec d’autres autorités pour le bien de son pays. Un mini-sommet a permis aux chefs d’Etat et de gouvernement du G5 Sahel d’aborder plusieurs questions.
Le développement de l’espace G5 Sahel, le retour de la paix et de la sécurité ont été au menu. Des positions communes sur la problématique du financement des économies, doublement frappées par la crise sécuritaire et la pandémie de la COVID-19 ont été trouvées.
Roch Kaboré s’est entretenu avec le président de la Société financière internationale(SIF), Makhtar Diop. Ont meublé les discussions, les chaînes de valeurs en matière de transformation agro-sylvo-pastorale. Une manière de voir les possibilités pour la SFI de financer ces secteurs. Les possibilités d’investissement de la SFI dans les secteurs de l’habitat, de l’énergie, des mines et des réseaux de communication ont été dans l’agenda du Président Kaboré.
Toujours dans la recherche de financements, une séance de travail avec le directeur des opérations de la Banque Mondiale, Axel Van Trotsenburg a eu lieu. Le Burkina a salué l’accompagnement de la Banque dans le financement des projets et programmes. Les priorités pour l’avenir ont été relevées.
Il s’agit du renforcement de la démocratie et de la gouvernance administrative, de la réconciliation nationale, de la lutte contre l’insécurité et de la résilience économique.
En sa qualité de président en exercice de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA), Roch Kaboré a eu un tête-à-tête avec son homologue ghanéen, Nana Akufo-Addo, président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Les préoccupations communes aux deux espaces d’intégration sont passées en revue dans l’optique d’harmoniser les points de vue sur les grandes questions du moment.
Le président du Faso a aussi rencontré la secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique, Véra Songwe. La gestion de la COVID-19 par le Burkina est saluée. Mme. Songwe a manifesté sa disponibilité à accompagner le Burkina Faso dans le développement des technologies de l’information et de la communication.
Avec l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, le locataire du palais de Kossyam a œuvré pour l’accélération du développement du Burkina Faso. Le fondateur du « Tony Blair institute for global change » a foi au programme présidentiel qui s’intéresse au domaine du capital humain. Une coopération se décline à l’horizon.
Tony Blair s’est aussi dit prêt à accompagner le Burkina Faso dans ce processus de développement.
Lire aussi: Financement des économies africaines : Plusieurs chefs d’Etats africains attendus à Paris, le 17 mai