Le premier sommet mondial sur les systèmes alimentaires durables des Nations unies se tiendra en septembre prochain. L’objectif de ce sommet est de repenser les politiques de la production à la transformation des systèmes alimentaires au niveau mondial afin de rendre plus accessible, à la population, une alimentation saine et équilibrée. Le ministre en charge de l’Agriculture, Salifou Ouédraogo a tenu, à ce sujet, une conférence de presse, le jeudi 10 juin 2021 à Ouagadougou. Il s’est agi lors de cette rencontre de faire le point des préparatifs en cours concernant ce sommet.
Par Abdoul Wahab Mandé, Stagiaire
D’entrée de jeu, le ministre en charge de l’Agriculture, Salifou Ouédraogo, qui représentait le Premier ministre, a reconnu des progrès significatifs dans le domaine de l’alimentation au Burkina Faso, même si les défis restent encore énormes.
Comme progrès constatés, Salifou Ouédraogo a évoqué la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social qui a jeté les bases d’une modernisation plus accrue et d’une transformation structurelle au niveau des secteurs de production. Il a également fait cas des efforts dans l’organisation et la professionnalisation des acteurs de la chaine.
En ce qui concerne les préparatifs pour ce sommet, le ministre Salifou Ouédraogo a mentionné le processus d’adoption en cours d’un référentiel national de développement (RND).
« Le sommet sur les systèmes alimentaires se tient dans un contexte national marqué par le processus d’adoption du Référentiel national de développement qui viendra consolider les acquis », a laissé entendre le ministre Ouédraogo.
Et d’ajouter que « notre pays fonde son ambition d’émergence sur le développement des principaux leviers des systèmes alimentaires que sont les secteurs primaires et tertiaires ».
Pour lui, le sommet des Nations unies à New York connaitra d’abord au plan national des concertations nationales avec l’ensemble des parties prenantes des systèmes alimentaires.
Ces concertations nationales aborderont les thématiques sur les politiques nationales, les dynamismes de production, de transformation, de conservation et de commercialisation. Les concertations mettront aussi l’accent sur les engagements pris pour de nouvelles actions et organisations de systèmes alimentaires résilients et durables au Burkina Faso.
Pour le représentant du système des Nations unies au Burkina, Dauda Sau, ce sommet se veut être un vecteur de solutions qui promettent de transformer les systèmes alimentaires mondiaux avec l’engagement de tout un chacun pour le bien être des générations futures.
« La tenue de ce sommet constitue une occasion donnée aux Etats membres pour réfléchir ensemble sur la mise en place d’un système alimentaire durable adapté à leur contexte socio-économique et aux bénéfices de la population », a souligné, le représentant du système des Nations unies.
« Le système des Nations unies reste un partenaire engagé au côté du Burkina Faso pour que sa participation à ce sommet ait un impact décisif et bénéfique sur le long terme » a-t-il poursuivi.
Le système des Nations unies apporte ainsi une contribution financière de plus de 60 millions de F CFA pour appuyer la préparation et la participation du Burkina à ce sommet.
Le sommet sur les systèmes alimentaires de septembre prochain sera précédé d’un pré-sommet qui se tiendra à Rome, en Italie où se trouve le siège de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), du 26 au 28 juillet 2021.
Ce rendez-vous va permettre aux différents pays participants de peaufiner leur feuille de route pour le grand sommet.
