Les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ont adressé une lettre conjointe datée du 19 août 2024 au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Ils y dénoncent et condamnent fermement «le soutien ouvert et assumé» de l’Ukraine au terrorisme dans le Sahel.
Par la rédaction
Le soutien de l’Ukraine à des groupes terroristes du Nord Mali, dans des combats qui les ont opposés en fin juillet dernier aux Forces armées maliennes (FAMA), ne finit pas de faire parler de lui.
Il est une fois de plus question dudit soutien avec la lettre conjointe adressée au Conseil de sécurité des Nations Unies par les ministres en charge des Affaires étrangères du Burkina, du Mali et du Niger.
Les chefs de la diplomatie de ces trois pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ont adressé leur missive à l’ambassadeur Michael Imran Kanu, représentant permanent de la Sierra Leone auprès des Nations Unies dont le pays assure actuellement la présidence du Conseil de sécurité.
Dans leur correspondance, les trois ministres dénoncent et condamnent fermement «le soutien ouvert et assumé du gouvernement de la République d’Ukraine au terrorisme international, en particulier au Sahel».
Ils demandent au Conseil de sécurité de «prendre ses responsabilités face au choix délibéré de l’Ukraine de soutenir le terrorisme». Et ce, afin de prévenir les actions subversives qui menacent la stabilité du Sahel voire du continent africain.
Le soutien de l’Ukraine à des groupes terroristes du Nord Mali a été à l’origine de la rupture de relations diplomatiques. A tour de rôle, le Mali et le Niger ont rompu, «avec effet immédiat», leurs relations avec Kiev respectivement les 4 et le 6 août 2024.