Les syndicats des magistrats du Burkina Faso ont rappelé leur opposition de principe aux coups d’Etats le 28 janvier 2022. Ils disent prendre acte de l’engagement des nouvelles autorités. Ils appellent par ailleurs les nouvelles autorités à réfléchir sur la suspension de la constitution pour permettre le « fonctionnement optimal de la justice. »
Par Nicole Sawadogo, stagiaire
Dans un communiqué, l’intersyndicale des magistrats du Burkina Faso qui regroupe le Syndicat Autonome des Magistrats Burkinabè (SAMAB), le Syndicat Burkinabè des Magistrats (SBM) et le Syndicat des Magistrats Burkinabè (SMB), a annoncé avoir pris acte de l’engagement des nouvelles autorités.
L’engagement à soulager le peuple burkinabè, à respecter les droits de l’homme, à respecter l’indépendance de la justice et à travailler au retour à l’ordre normal dans un délai raisonnable.
Les syndicats des magistrats ont surtout insisté sur l’engagement du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) à respecter l’indépendance de la justice.
Pour ce faire, ils invitent le MPSR à « faire de la légalité une boussole » et à réfléchir sur la suspension de la constitution pour le « fonctionnement optimal de la justice. »
Le MPSR a en effet annoncé la dissolution de la Constitution le lundi 24 janvier 2022.