Le mardi 20 Juillet 2021, les fidèles musulmans ont célébré la fête de l’Aïd El Kébir communément appelée la fête du mouton ou la Tabaski. C’est l’Imam Ismaël Tiendrébeogo qui a dirigé la prière de l’Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) au sein de l’Université Joseph KI-Zerbo. Cette célébration a été une occasion pour l’Imam Tiendrébeogo de lancer un appel aux Burkinabè de penser aux personnes déplacées internes.
Par Abdoul Wahab Mandé, Stagiaire
C’est une tradition qui a été encore respectée au sein de la communauté musulmane du monde de célébrer la fête du mouton. Au Burkina Faso, cette célébration intervient dans un contexte marqué par le terrorisme. L’Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina a célébré la prière sous le signe de la solidarité en appelant les bonnes volontés de penser aux personnes déplacées internes.
L’Imam Ismaël Tiendrébeogo a dans son sermon rappelé le contexte de la célébration de la Tabaski. « En ce jour solennel, nous célébrons un homme, sa foi et commémorons le sacrifice d’une famille, celle d’Ibrahim, une famille comme nous, nos familles mais qu’Allah a surclassé à cause de sa foi et de sa confiance absolue en lui », a-t-il indiqué.
Selon l’Imam Tiendrébeogo, la fête du sacrifice pour commémorer la grandeur de la foi d’Ibrahim et la qualité de sa confiance en Dieu doit être un rappel au retour sur les pas de ce dernier. Dans sa narration, l’Imam Tiendrébeogo dit de penser aux personnes déplacées internes. « Notre sacrifice sera beau si nous témoignons de notre générosité en distribuant la viande aux pauvres et aux indigents, particulièrement aux personnes déplacées internes forcées de laisser derrières elles, leurs richesses, leurs histoires de familles et leurs quiétude habituelle », a plaidé l’Imam Tiendrébeogo.
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Nonobstant, il a invité les Burkinabè à bannir le mal de nos pays, de nos communautés et participer à toutes initiatives d’édification de la paix en prônant une véritable réconciliation. Ce fut également l’occasion pour lui de lancer un appel à l’endroit des gouvernants pour un partage équitable des ressources du pays. Car c’est ainsi que le consommons local sera une réalité.
Il a également plaidé pour une éducation capable de réduire le chômage au niveau des jeunes. Une éducation, qui de son avis les autorités doivent élaborer des programmes d’enseignement relatif aux besoins du marché de l’emploi.
Le ministre en charge du Commerce, Harouna Kaboré présent à la prière a souhaité le retour de la paix au pays. «Nous souhaitons la paix pour notre pays, le vivre-ensemble, le partage et la solidarité », a déclaré le ministre.
