WhatsApp Image 2025-04-29 at 18.42.59
APMP Conférence sécurité
Facebook
X
Print
WhatsApp

L’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) était en conférence de presse, le jeudi 8 juillet 2021 à Ouagadougou. Elle s’est prononcée sur l’insécurité et le remaniement ministériel qui a eu lieu, le 30 juin dernier.

Par Frank Pougbila

Donner « l’information et objective » à l’opinion nationale et internationale. C’est la volonté qui a guidé l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) a animé une conférence de presse, le jeudi 8 juillet 2021 à Ouagadougou.

Dans sa déclaration liminaire, l’APMP, à travers Me Stanislas Sankara, actuel ministre en charge de l’Urbanisme, a condamné l’attaque de Solhan. Le conférencier a noté que ces événements de Solhan ont poussé le chef de l’Etat, Roch Kaboré a annoncé des mesures radicales pour combattre le terrorisme.

L’APMP indique que le remaniement ministériel du 30 juin dernier vise à redonner plus de « vigueur et d’efficacité dans la lutte contre le terrorisme ».  D’ailleurs, en répondant à une question de la presse sur la volonté politique réelle dans le combat, le ministre, Sankara souligne que « l’armée témoigne que depuis les indépendances jusqu’à nos jours, aucun pouvoir n’a assez doté les FDS comme celui de Roch Kaboré ».

Il exhorte à la mise en œuvre du redéploiement des ressources pour équiper les FDS entamé depuis 2016. Aussi, il encourage le Président du Faso a une réorganisation de la chaine de commandement au sein de l’armée. « Nous saluons la mise en place des forces spéciales qui témoigne une fois de plus de la montée en puissance de nos FDS sur le théâtre des opérations », informe Me Sankara.

Il rappelle que si le bout du tunnel tarde à être visible, les FDS du reste sont mobilisées et multiplient les contre-attaques. Sur la situation de la commune de Madjoari, localité à l’Est, en proie au terrorismes, le ministre en charge de l’Urbanisme affirme que des actions sont faites.

« Le ministre délégué en charge de la Défense (ndlr : le colonel-major, Barthélémy Simporé) était sur le terrain ». Dans cette déclaration, Me Sankara dit que le ministre délégué en charge de la Défense est allé à Madjoari.

Cette information qui a circulé sur les réseaux sociaux et repris par des médias, avait été démentie par des fils de la localité qui défient quiconque a les preuves de la visite du ministre.

Pourquoi ne pas décréter officiellement que le Burkina Faso est en guerre ? Les conférenciers pensent qu’il n’est pas opportun, car le faire pourrait créer plus de problèmes. Pour eux, le cadre juridique actuel n’est pas conforme pour cette situation.

Ils reconnaissent que l’Assemblée nationale peut le faire mais cela va contribuer à mettre les populations plus dans la souffrance. De même, l’APMP explique que l’option de décréter la guerre intervient quand l’ennemi est bien identifié. Mais, dira-t-elle, le cas du Burkina est asymétrique. La majorité présidentielle invite à une synergie et une union des Burkinabè dans cette lutte.

L’APMP est constituée de plusieurs partis politiques, au moins 70 partis. Plusieurs responsables de partis sont membres du gouvernement. Tous ces partis soutiennent le régime du Président Kaboré.

www.libreinfo.net