Des marchands d’armes et plusieurs pays acheteurs des armes font face à une réglementation de la Cedeao qui ne facilite pas du tout l’importation.Ce qui contribue à exacerber les tensions parfois entre les acheteurs et les fournisseurs. Selon la réglementation de la Cedeao, tout achat d’armes par un pays membre de l’institution doit faire l’objet d’une validation par ses instances.
Une procédure qui prend trop du temps selon les pays acheteurs. Cette réglementation est aussi valable pour le G5 Sahel. Ce serait probablement l’un des avantages pour le G5 sahel,s’il s’ouvrait à la Cedeao. Il lui serait plus facile de contourner les blocages juridiques qu’il pourrait rencontrer.
Selon plusieurs sources à Libreinfo.net,n’eut été le dernier sommet extraordinaire de la Cedeao à Ouagadougou,la France n’aurait pas eu l’autorisation aussi rapide pour livrer les 34 véhicules pick-up au Burkina. La décision a été entérinée au sommet extraordinaire de la Cedeao à Ouagadougou le 14 septembre dernier.
Malgré tout,la procédure aurait été encore complexe si la France devrait livrer les véhicules avec les armes initialement prévues.Il faut donc faire les choses de façon séparées en commençant par la remise des véhicules avant de fournir les armes (mitrailleuses 12.7 mm)en décembre. À cela, devrait s’ajouter un autre lot de 46 blindés légers au premier ministre de 2020.
Ces mesures de la Cedeao,visent à éviter que les armes ne se retrouvent entre des mains des terroristes ou à d’autres fins criminelles. Mais le problème, c’est qu’elles n’arrangent pas du tout les pays qui veulent acheter des armes pour faire face au terrorisme.La situation actuelle du terrorisme nécessite des réformes à plusieurs niveaux.Il faut que la Cedeao l’accepte.
La Rédaction
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