Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a procédé le samedi 23 septembre 2023 à Bobo-Dioulasso, à la pose de la première pierre d’une unité de transformation de tomate. Un acte qui intervient trois mois après le lancement du programme « entrepreneuriat communautaire par actionnariat populaire ».
Par Kapidgou, correspondant dans le Houet
L’usine de transformation de la tomate dont la pose de la première pierre vient d’être faite sera bâtie sur une superficie de 3 hectares à Bindougousso, dans la périphérie Est de Bobo-Dioulasso. Elle est la concrétisation de la mise en œuvre du programme de l’Entrepreneuriat communautaire par actionnariat populaire.
Un programme qui s’inscrit dans une dynamique de souveraineté économique par des solutions endogènes selon le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré qui cite Thomas Sankara en ces termes : « oser inventer l’avenir ». Et, il ajoute : « par nous et pour nous ».
Le capitaine Traoré a tenu également à saluer l’engouement de la population pour les souscriptions au programme. C’est ce qui a abouti selon lui, à la pose de la première pierre de l’usine.
Le Directeur général de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC), Karim Traoré, qui a prononcé le discours officiel du Chef de l’État, a soutenu que l’usine de transformation de tomate va coûter plus de 5 milliards de FCFA d’investissement.
Il a indiqué qu’elle verra le jour dans 6 mois et permettra de créer plus de 100 emplois directs et 5000 emplois indirects.
La construction de cette unité est un grand honneur pour les forces vives de la région des Hauts-Bassins, a déclaré la gouverneure de la région, Mariame Konaté/Gnanou. « Nous sommes venues dire au chef de l’Etat combien nous sommes très contentes de savoir que cette infrastructure se réalisera dans la région », a-t-elle dit.
La tomate transformée sera vendue au Burkina et hors du pays. Une bonne nouvelle que la population fortement mobilisée pour l’occasion a accueillie avec joie.
Aguita Sanon, une septuagénaire, déclare que « cette usine viendra résorber le problème de chômage des jeunes et par ricochet améliorera les conditions de vie de ces derniers et de leurs parents. »
Et à Ousseni Ouédraogo, un jeune habitant du quartier de renchérir : « Cette unité de production de tomate sera une véritable aubaine pour nous. Nous en sommes très fiers et nous accueillons la pose de la première pierre avec beaucoup de joie. »
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