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Ibrahim Traoré Vladimir Poutine
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Le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré qui participe à Moscou aux festivités de la Victoire sur l’Allemagne nazie a des raisons de croire à la fin du terrorisme dans son pays au Burkina Faso.

Le chef de l’État burkinabè, invité de marque du Président russe Vladimir Poutine a déclaré en marge des festivités à Moscou «ce triomphe historique me conforte dans l’engagement de mon pays à gagner la guerre contre le terrorisme », rapporte notre confrère russe Sputnik Afrqiue

Le président du Faso, Ibrahim Traoré a commenté ainsi sa visite à Moscou pour les célébrations du Jour de la Victoire sur l’Allemagne nazie.

«En prenant part, à la grande parade et au cérémonial de dépôt de gerbe de fleurs (…), je rends hommage à l’armée soviétique et aux troupes alliées », a-t-il fait valoir. Il a tenu à souligner le partenariat « mutuellement bénéfique» entre le Burkina Faso et la Russie, informe notre confrère.

Ce que pense Alexis Habiyaremye

Ce voyage d’Ibrahim Traoré témoigne de « l’extraordinaire niveau de confiance entre la Russie et le Burkina Faso », a indiqué à Sputnik Alexis Habiyaremye, analyste politique sud-africain. Ainsi, cette visite « reflète l’étroite coopération sécuritaire » entre les deux pays « face aux menaces communes des puissances hégémoniques cherchant à dominer en affaiblissant la Russie et ses alliés », dit-il

En outre, la visite de Ibrahim Traoré à Moscou «reflète l’étroite coopération sécuritaire » entre les deux pays « face aux menaces communes des puissances hégémoniques cherchant à dominer en affaiblissant la Russie et ses alliés ».

Coopérer avec les pays de la région sur tous les plans

Les relations entre la Russie et le Burkina Faso peuvent être qualifiées de « stratégiques », estime l’observateur.
La priorité immédiate du Burkina Faso est de se défendre contre la France, « l’ancien colonisateur expulsé qui refuse d’accepter que l’ère de sa spoliation de l’Afrique subsaharienne est révolue » , mais aussi « contre l’AFRICOM US », a-t-il ajouté.

Il est dans « l’ intérêt primordial » des deux pays en matière de sécurité d’empêcher le retour du néocolonialisme dans la région. Pour ce faire, il conseille donc de coopérer avec les pays de la région sur tous les plans, du renseignement à la défense antiaérienne, affirme Alexis Habiyaremye.

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