Le Réseau Ouest-africain pour l’édification de la paix (Wanep) en collaboration avec la Coalition nationale des femmes (CNF) au Burkina, ont organisé un atelier de réflexion sur la problématique des violences basées sur le genre, mardi 29 décembre 2020 à Ouagadougou. L’objectif est de réfléchir sur les stratégies et les solutions, les actions à envisager pour les stopper.
Les violences sur le genre sont des réalités au Burkina Faso. Elles persistent malgré l’existence des lois. Dans l’optique d’obtenir des réponses idoines, WANEP Burkina et la la Coalition nationale des femmes ont initié un atelier de réflexion avec les représentantes des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et celles de l’action sociale.
Selon la coordinatrice de la coalition des femmes pour la paix, Dr Zénabou Coulibaly, ces cas de violences se sont augmentés de 13% en 2020.
Une augmentation de son avis, due à la situation sécuritaire avec les camps de déplacées internes qui se sont intensifiés. L’avènement de la Covid-19 a aussi eu des impacts négatifs sur les populations surtout la femme, indique Dr Coulibaly.
Dr Julienne Gué, membre de la CNF, trouve que l’intégration du genre dans la gouvernance, la sécurité et la défense, est plus qu’une nécessité. Car, cela va contribuer à réduire les violences basées sur le genre.
À en croire la commissaire principale de police, Aminata Traoré, cet atelier est un cadre d’échange et de partage d’expériences afin d’avoir un regard sur ces violences, quand on sait que les victimes ne manquent pas de faire recours aux services de la gendarmerie et de la police.