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Burkina Faso : « la réponse militaire seule ne suffira pas à vaincre cette violence terroriste » Aimé Barthélémy Simporé

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La célébration du 61e anniversaire des Forces armées nationales aura lieu le lundi 1 novembre 2021. Une série d’activités est au menu selon l’armée qui a tenu une conférence de presse, mercredi 27 octobre 2021 à Ouagadougou. C’était en présence de plusieurs chefs militaires notamment le ministre de la Défense  nationale et des anciens combattants.

Par André-Martin Bado

C’est sous le thème « 61 ans au service de la défense de la patrie : tous ensemble pour un vibrant hommage aux Forces armées nationales et pour un engagement décisif pour vaincre le terrorisme », que les forces armées nationales commémoreront le 61e anniversaire de leur création le 1er novembre prochain dans un contexte sécuritaire et sanitaire difficile.

La célébration de cette année se donne une dimension symbolique pour rendre hommage aux militaires qui sont tombés par le fait du terrorisme. C’est pour quoi, elle sera commémorée dans la sobriété, a dit le ministre de la défense.

Le ministre de la défense, le général Aimé Barthélémy Simporé a fait savoir que l’armée s’adapte progressivement à cette menace terroriste qui frappe le Burkina Faso depuis 6 ans. Le ministre estime que le Burkina est bien doté en termes d’équipements militaires. Il est pour la réorganisation de l’armée dans ses grandes fonctions organiques, capacitaires, stratégiques, opérationnelles et sociales de défenses.

Le ministre de la défense, le général Aimé Barthélémy Simporé (micro).
Le ministre de la défense, le général Aimé Barthélémy Simporé (micro).

Pour lui, la difficulté dans cette lutte, ce n’est pas forcément avoir 100 chars pour vaincre le terrorisme. Le problème réside au niveau de son caractère asymétrique, où l’adversaire est irrégulier.   « L’ennemi en face est invisible, un ennemi qui se confond à la population et toutes les armées du monde qui ont connu cette menace ont connu des difficultés » a laissé entendre le ministre.

Le général Aimé Barthélémy Simporé, estime que la réponse militaire seule ne suffit pas à vaincre le terrorisme. Il faut la contribution des populations. Elles doivent encourager les forces de défense et de sécurité pour leur remonter le moral. Il faut également leur faire confiance.

A cet effet, le ministre a indiqué que les forces de défense et de sécurité travailleront pour renforcer le lien entre les civils et les militaires. « Il nous faut communiquer davantage et communier avec les populations en ce moment, permet de dépolluer l’environnement des perceptions. »

www.libreinfo.net

 

 

 

 

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