Il était attendu au tournant. Le président américain, Donald Trump, s’est exprimé ce mardi à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Il a pris la parole juste après l’un de ses admirateurs déclarés, le Brésilien Jair Bolsonaro. C’était sa troisième participation à la grand-messe annuelle de la diplomatie mondiale.
Face aux représentants des 193 États membres de l’ONU, le locataire de la Maison Blanche, pourtant en quête d’appuis sur l’Iran, n’a pas mis en sourdine ses attaques contre le multilatéralisme. D’entrée de jeu, le ton était donné. « L’avenir n’appartient pas aux mondialistes. L’avenir appartient aux patriotes. L’avenir appartient aux nations souveraines et indépendantes, qui protègent leurs citoyens et respectent leurs voisins », a-t-il déclaré, d’un ton grave.
Donald Trump a consacré une grande partie de son intervention aux relations internationales. À commencer par sa grande rivale commerciale, la Chine, assurant que le temps des « abus » était « révolu ». Le président des Etats-Unis a aussi indiqué regarder « de très près » la manière dont Pékin gère la crise à Hong Kong. Mais le sujet sur lequel il était le plus attendu était bien entendu celui de la crise avec l’Iran.
1. Un dossier brûlant : l’Iran
Sur l’Iran, le président américain n’y est pas allé de main morte, taxant le pays de « parrain du terrorisme mondial« . Il a d’ailleurs promis de continuer à « durcir » les sanctions tant que Téhéran ne changerait pas d’attitude au Moyen-Orient. « Tous les pays ont le devoir d’agir. Aucun gouvernement responsable ne devrait subventionner la soif de sang de l’Iran« , a-t-il ajouté à la tribune.
Une vive prise de position alors que les pays européens multiplient les initiatives pour tenter de faire baisser la tension sur ce dossier. Un sujet qui sera largement évoqué lors de la rencontre entre Donald Trump et Emmanuel Macron ce mardi.
2. « L’Amérique ne sera jamais un pays socialiste »
Donald Trump a largement profité de son temps de parole pour taper sur le socialisme, faisant référence à la crise vénézuélienne. « L’un des plus grands défis auquel fait face notre pays c’est le spectre du socialisme, qui brise les nations et détruit les sociétés », selon lui. « L’Amérique ne sera jamais un pays socialiste », a-t-il martelé.
Il a d’ailleurs affirmé surveiller « de très près » la situation au Venezuela. « Pour les Vénézuéliens pris au piège dans ce cauchemar, sachez que toute l’Amérique est unie derrière vous. »
3. Donald Trump compte bien profiter du Brexit
Le président américain Donald Trump a espéré mardi conclure un « magnifique » accord commercial avec le Royaume-Uni une fois ce dernier sorti de l’Union européenne.
« Nous travaillons étroitement avec le Premier ministre Boris Johnson sur un magnifique accord commercial », a-t-il déclaré à la tribune des Nations unies à New York. « Au moment où la Grande-Bretagne se prépare à sortir de l’Union européenne, nous sommes prêts à conclure un accord exceptionnel qui apportera d’énormes bénéfices à nos deux pays », a-t-il ajouté
Source:RTL
www.libreinfo.net