L’audit international du fichier électoral a commencé mardi 13 octobre 2020 à Ouagadougou. La Commission nationale électorale indépendante (CENI) a lancé les travaux ce 13 septembre 2020 en présence de l’opposition politique et des membres de la majorité présidentielle.
Par Georges Youl, stagiaire
Huit (08) experts internationaux ont une semaine pour auditer le fichier électoral. Leurs résultats sont attendus le 22 octobre 2020.L’opposition politique et la majorité présidentielle sont représentées chacune, par un informaticien et un politique.
« On va aller vite et bien avec la présence de tout le monde », a indiqué Newton Hamed Barry,président de la CENI. Selon lui, les auditeurs ont pour mission d’évaluer de façon inclusive et transparente le fichier électoral après l’enrôlement des électeurs et la centralisation des données par la CENI.
L’objectif principal de l’audit est de s’assurer qu’il n’y a pas des irrégularités et qu’on peut se baser sur le fichier électoral pour aller à des élections. Il s’agira donc de vérifier que chaque électeur est unique dans le fichier, de vérifier que le fichier électoral est conforme aux normes internationales et de faire des propositions pour améliorer les faiblesses du fichier électoral.
Les principaux acteurs présents à cette cérémonie d’audit étaient entre autres, le président de la CENI Newton Ahmed Barry, le chef de fil de l’opposition Zephirin Diabré et Benewendé Stanislas Sankara, le représentant de l’alliance des partis de la majorité présidentielle. Par ailleurs, on note également la présence des auditeurs du fichier électoral délégués par l’Union européenne et l’Union africaine et des représentants de la société civile.
Selon Zephirin Diabré, cet audit va permettre d’éviter les contestations électorales et augmenter le niveau de confiance des acteurs politiques envers le fichier électoral.