Les élections présidentielle et législatives du 22 novembre continuent de défrayer la chronique. Au lendemain du scrutin l’opposition et des partis de la majorité présidentielle dénoncent des fraudes électorales. Ce lundi 23 novembre, Zalissa Koumaré a saisi la police nationale à Titao, province du Loroum. Zalissa Koumaré, la directrice provinciale de la campagne des élections couplées du NTD dans la province de Loroum dénonce des irrégularités dans quatre bureaux de vote de la commune de Banh.
Par La Rédaction
La contestation des résultats du scrutin du 22 novembre continue au sein de la classe politique. Outre l’opposition, le parti de la majorité présidentielle, le Nouveau Temps pour la Démocratie (NTD) demande l’annulation du vote de quatre bureaux dans la commune de Banh, province du Loroum, région du Nord. En effet, la directrice provinciale de la campagne dans une plainte adressée à la police nationale, Zalissa Koumaré dénonce: un transport des électeurs venus de Ouahigouya par des bus et de taxis motos, un vote sans carte d’électeurs en remplacement des absents sur la liste, un vote multiple par les mêmes électeurs dans les quatre bureaux de la commune et une complicité des membres du bureau des votes.
La candidate aux élections législatives demande l’annulation des résultats et la reprise des votes. Contacté par Libre info, elle affirme que le parti au pouvoir(MPP) est à l’origine de la fraude dans ces bureaux de vote. Selon elle depuis la clôture des bureaux de vote dimanche soir, les quatre bureaux de la commune de Banh ont donné les premières tendances très tard après les trois autres. Après les décomptes le MPP a obtenu 873 voix dans cette commune contre 10 voix pour elle ce qui représente exactement l’écart de voix entre son parti le NTD et le MPP dans les trois autres communes de la province, ajoute t-elle.
Selon Mme Koumaré la Secrétaire générale nationale du Nouveau temps pour la démocratie (NTD), le nombre total des personnes enrôlées dans cette commune ne dépassait pas 200 au regard de l’insécurité qui a conduit beaucoup de personnes vers les grandes villes comme Ouahigouya, déclare Zalissa Koumaré.