Le vice-président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulazize Bamogo a présenté ce lundi 30 mai 2022 sa lettre de démission au poste de vice-président du CSC.
Par La Rédaction
Après trois ans et demi passés au poste de vice-président du CSC, Abdoulazize Bamogo a quitté ce lundi 30 mai 2022 ses fonctions.
Dans sa lettre de démission, il s’est dit satisfait du travail abattu avec ses collègues conseillers. « sans fausse modestie, nous pouvons nous satisfaire des résultats atteints grâce au soutien de tous, quand on considère aujourd’hui la confiance dont jouit le CSC auprès des acteurs du secteur des médias et de la communication. C’est un grand et précieux acquis qu’il faut travailler (constamment et fermement) à protéger, car rien n’est définitivement gagné», écrit-il.
Le démissionnaire a salué l’esprit de collégialité qui a permis à l’institution de redorer son image après une longue période de crise.
Selon Abdoulazize Bamogo, ils doivent «cette réussite aussi à un certain instinct de survie: ayant compris très tôt que c’est la mauvaise qualité des rapports au sein du précédent collège qui a conduit à son échec, nous nous sommes résolus consciemment et inconsciemment, à rester soudés par l’écoute, le dialogue sincère et le respect mutuel».
Depuis la démission du président du CSC, Mathias Tankoano en septembre 2021,c’est le vice-président Abdoulazize Bamogo qui assurait l’intérim. Il démissionne au moment où les conseillers doivent élire un nouveau président les heures ou jours qui suivent.
«Toutefois, je reste disponible à notre collège pour assurer toute mission qu’il lui plaira de me confier. Je voudrais également vous assurer de ma disponibilité à accompagner le nouveau vice-président qui sera issu des élections à venir»., conclu Abdoulazize Bamogo.