Les membres du Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud ont annoncé, ce dimanche 2 juin 2024, leur intention d’entamer des discussions avec d’autres partis politiques pour former un gouvernement de coalition.
Par Issoufou Ouedraogo
L’annonce intervient au lendemain des élections législatives dans lesquelles le parti historique (ANC) a perdu sa majorité au Parlement. Plusieurs observateurs parlent de la «chute vertigineuse » d’un parti qui a fait 30 ans au pouvoir.
Sans attendre, le Congrès national africain (ANC), de l’ ancien Président Nelson Mandela dit « s’engager à former un gouvernement qui reflète la volonté du peuple et capable de gouverner efficacement».
Selon le secrétaire de l’ANC, le général Fikile Mbalula, les discussions se mènent, à cet effet, en interne et avec d’autres partis.
«Les électeurs ont montré qu’ils attendaient des dirigeants de ce pays qu’ils travaillent ensemble dans l’intérêt de tous», a-t-il déclaré.
Avec le dépouillement de la quasi-totalité des bulletins de vote, l’ANC du président Cyril Ramaphosa n’a obtenu que 40,2% des voix, soit une baisse sévère par rapport aux 57,5% qu’il détient dans le Parlement sortant.