Les travaux des assises nationales sur l’éducation ont démarré le 18 novembre 2021 à Ouagadougou. Les participants venus de toutes les provinces du Burkina Faso ont 72h pour mener la réflexion sur une nouvelle école au Burkina. Comment se déroulent les travaux ? Libreinfo.net a posé la question à quelques participants.
Par Rama Diallo, stagiaire
Les assises nationales ont été d’abord organisées au niveau régional, dans les 13 régions du Burkina. Un document de base a été validé par la suite avant le début des travaux qui regroupent les acteurs de l’éducation des 45 provinces du pays.
A Ouagadougou, les travaux se déroulent principalement en atelier autour de 12 thématiques. Ils se déroulent bien dans l’ensemble lors de notre passage dans la salle des banquets de Ouaga 2000. Nous avons interrogé des participants qui donnent leurs avis sur les différentes recommandations.
Nicodème Ouédraogo est l’un de ces participants à la thématique, mise en œuvre du protocole d’accord entre le gouvernement et la Coordination Nationale des Syndicats de l’éducation (CNSE) et la question enseignante. Il est par ailleurs, le directeur des affaires juridiques et du contentieux du ministère de l’éducation nationale et de la promotion des langues nationales (MENAPLN).

«Nous assistons à des débats assez constructifs qui permettent de faire des propositions. Et ces propositions vont avoir une valeur ajoutée dans la gestion du système éducatif. Je suis optimiste à la concrétisation des travaux », a laissé entendre le participant. D’après lui, l’objectif du thème, c’est de rechercher les solutions à la question suivante. Comment améliorer la question des ressources humaines dans le domaine de l’éducation et particulièrement la ressource humaine qui est chargée de l’enseignement.
Pour monsieur Ouédraogo si les performances de l’enseignant sont améliorées, sans doute les performances du système éducatif vont s’améliorer et la qualité de l’apprentissage va être également améliorée.
Des enseignantes nous donnent également leurs avis sur la question. Placide Zongo est une enseignante venue de la région de l’Est, plus précisément de Fada N’Gourma. Elle est satisfaite des conditions de travail. Mais aussi des recommandations qui sont faites pour le moment.
Madame Zongo espère que ces recommandations seront mises en œuvre le plus tôt possible pour le bonheur des enseignants. Pour l’heure, elle n’a pas de critique à faire sur le déroulement des travaux. Tout le monde, selon elle participe et cela permet d’enrichir le débat. Placide Zongo pense qu’au sortir des échanges, de bonnes solutions seront trouvées.
Quant à l’enseignante venue du Sud-Ouest, Alice Kambou, les recommandations faites pour le moment ne permettent pas réellement de renforcer les capacités de l’enseignant. Elle reste un peu sur sa faim et espère que les conclusions finales seront améliorées pour permettre à l’enseignant d’être dans les meilleures conditions possibles pour dispenser le savoir.
Concernant les conditions de travail, elle affirme que les conditions sont bonnes. Et pour ceux qui viennent des provinces, le ministère a pris des dispositions pour leur permettre de passer un bon séjour de travail.
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