Partenaire traditionnel du Burkina Faso dans l’agriculture, la Banque africaine de développement appuie la réalisation d’aménagements hydro-agricoles visant à accroître la productivité, une meilleure maîtrise de l’eau, l’émergence de pôles de croissance et le développement des chaînes de valeur. Cela, en favorisant l’autonomisation économique de milliers de femmes, surtout en milieu rural.
Par Nicolas Bazié
Les interventions de la Banque africaine de développement (BAD), au Burkina, contribuent à l’accroissement des revenus en milieu rural et à un meilleur accès du secteur agricole aux financements, facilités par la création, en 2020, par exemple, de la Banque agricole du Faso. Un document qui dresse un bilan partiel des actions de la banque montre que les femmes en sont les grandes bénéficiaires.
En effet, en 2019, le Projet d’appui au développement intégré de la filière karité pour l’autonomisation économique des femmes (PADIFK) mis en œuvre et a visé essentiellement l’autonomisation de la femme. Le projet a bénéficié d’un don de 993 000 dollars, soit plus de 618 millions CFA du Fonds d’assistance au secteur privé africain (FAPA).
Ce don selon la BAD a permis d’organiser les acteurs en trois maillons (production, transformation, distribution/commercialisation) et de mettre en place une faîtière des organisations évoluant dans la filière karité.
Au total, 150 000 membres des organisations ont bénéficié du PADIFK en 2019, dont 90 % de femmes, informe la Chargée de programme pays de la Banque africaine de développement (BAD), Mouna Diawara qui soutient que les projets sont spécifiquement conçus de manière à avoir un impact direct sur la population féminine.
D’après elle, ce projet a fait partie des projets visant à accompagner les femmes dans leurs activités entrepreneuriales, en leur dotant de ressources pour leur autonomisation.