Le ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, a officiellement donné le coup d’envoi des épreuves écrites des examens et concours scolaires de la session 2024 le mardi 4 juin 2024. La cérémonie s’est déroulée au Complexe scolaire Sainte Anne de Kamboinsin à Ouagadougou, en présence du ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, ainsi que de plusieurs responsables du système éducatif burkinabè.
Le ministre en charge de l’Éducation nationale, Jacques Sosthène Dingara, a officiellement lancé les épreuves écrites du BEPC (Brevet d’études du premier cycle), du BEP (Brevet d’études professionnelles), du CAP (Certificat d’aptitude professionnelle) et du CEP (Certificat d’études primaires) session 2024 le mardi 4 juin 2024. C’est au jury n°3 du Complexe scolaire Sainte Anne de Kamboinsin à Ouagadougou qu’il a donné le top de départ à 7h30.
Dans ce jury, 383 candidats composent le BEPC, dont 157 filles et 226 garçons. Les candidats ont débuté les épreuves écrites par une dictée tirée de l’œuvre «Bi Tirga Langaa» de Emmanuel Kouraogo et intitulée «Le prix de la liberté».
A cette occasion ,le ministre a encouragé les candidats à rester sereins et à donner le meilleur d’eux-mêmes. Il a également rappelé l’importance de ces examens pour l’avenir des élèves.
Il a également rassuré les parents et les élèves que des dispositions ont été prises pour sécuriser l’ensemble des centres d’examen sur le territoire, en concertation avec les acteurs de la sécurité.
Il a précisé que les centres qui posaient des problèmes de sécurité ont été délocalisés. « Les centres qui ont été délocalisés l’ont été de concert avec l’ensemble des acteurs de la sécurité. Lorsque nous sentons que les dispositions ne peuvent pas être prises sur place, nous procédons directement à la délocalisation. Cela dit, tout le dispositif sécuritaire est mis en œuvre pour que ces examens puissent se passer dans de bonnes conditions », a rassuré le ministre Dingara
Le ministre d’État, Jean Emmanuel Ouédraogo, de son côté, a exhorté les candidats à faire preuve de discipline et de respect des consignes lors des examens. «Ces examens sont un moment important, il faut vous concentrer ! Ce ne sera pas difficile, les épreuves ne porteront que sur les connaissances acquises en classe», a-t-il souligné.
Quant aux candidats, certains se sont dit confiants.
Rayane Barroa déclaré : «Je suis confiant que je suis bien préparé pour les examens. J’ai beaucoup étudié et je suis prêt à donner le meilleur de moi-même.»
Latifatou Zoungrana a, quant à elle, confié : «Je suis un peu nerveuse, mais j’ai confiance que ça va aller. Je sais que ces examens sont importants pour mon avenir, et je suis déterminé à réussir.»
Cette année, un total de 728 264 candidats sont inscrits aux examens scolaires, dont 402 602 filles et 325 662 garçons. Ils se répartissent comme suit :
– CEP : 360 340 candidats
– BEPC : 220 158 candidats
– BEP : 16 573 candidats
– CAP : 10 426 candidats
Les épreuves écrites et orales se déroulent du 4 au 17 juin 2024.
EPREUVE DE FRANÇAIS (1″ tour)
Dictée : Le prix de la liberté
Montrons-nous des hommes et des femmes dignes. Acceptons de lutter avec tous les risques, pour améliorer notre sort et celui des autres, pour barrer la route à toutes les injustices.
Nos parents et grands-parents, qui n’ont plus de force, ne sont pas mécontents de nous voir réagir enfin contre ce qui les a maintenus dans l’ignorance et la misère, durant des dizaines d’années; nos enfants et petits-enfants qui attendent beaucoup de nous, seront fiers lorsqu’ils diront un jour avec amour: Mon père, ma mère, mes grands-parents ont vraiment lutté pour nous !
Vous les femmes, qui souffrez encore plus que les hommes, toute notre société, notre beau pays tous,nous avons besoin de liberté et de bonheur.Et la liberté a un prix à payer.
Emmanuel KOURAOGO, Bi Tirga, Langaa RPCIG, 2011, p. 106.
