Le besoin en électricité du Burkina Faso est actuellement de 550 mégawatt, informe le directeur général de la SONABEL, Souleymane Ouédraogo, le 22 février 2024, à l’issue d’un atelier de concertation des sociétés d’électricité des pays de l’Alliance des États du Sahel.
Par Nicolas Bazié
Cette puissance diffère selon que c’est la journée ou la nuit. Il n’y a pas de quoi s’inquiéter quant au besoin en électricité du Burkina qui est de 550 mégawatt. « Nous avons les capacités pour faire face à cette demande », rassure le directeur général de la SONABEL Souleymane Ouédraogo.
« Ce qui est évident, c’est que la course doit se poursuivre parce que la demande continue de s’accroître. Il n’est pas question pour nous de nous asseoir puisqu’il y a beaucoup de Burkinabè qui n’ont pas encore accès à l’électricité», poursuit le DG de la SONABEL.
Il estime qu’il faut continuer à implémenter des projets, comme la construction de grandes unités de production de l’électricité « capables de soutenir notre économie en termes de développement ».
M. Ouédraogo a pris l’exemple de la centrale à charbon qui génère selon lui, le kilowattheure le moins cher dans le monde entier.
« Les plus grandes économies du monde comme les États-Unis, l’Allemagne et la Chine fonctionnent avec des centrales à charbon. Ces grandes nations ont bâti leur prospérité à partir de la Centrale à charbon», révèle-t-il.
Souleymane Ouédraogo soutient que «nous avons la possibilité de développer ce projet dans un pays frère qu’est le Niger. Nous allons foncer. Nous allons trouver les arguments qu’il faut pour convaincre les gens de financer les différents projets. C’est à ce prix que nous allons développer nos pays ».