Après la capitale burkinabè, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) se déporte dans la deuxième ville, Bobo-Dioulasso. Ce sera sous la forme d’un festival “mini format” qui se déroulera du 20 au 23 mars 2025.
Par Gérard Guelbeogo
Ce FESPACO en différé va donner lieu à la projection des films de la sélection officielle de la 29e édition qui ont été primés. L’Etalon d’or de Yennenga, “Katanga, la danse des scorpions” de Dani Kouyaté y figure en bonne place.
Les Bobolais pourront voir ce film et bien d’autres (une trentaine en tout) à la Maison de la culture Mgr Anselme Titianma Sanon, au Ciné Sayon et à l’Espace Morène de Bobo-Dioulasso.
Il est prévu aussi des projections dans des lycées et universités de Bobo-Dioulasso, en plein air à la Place Tiéfo Amoro et dans des quartiers comme Yéguéré. Le camp du GIFA (Groupement d’instruction des forces armées) est retenu pour des projections en hommage aux forces combattantes.
Le “Mini FESPACO”, ce ne sera pas uniquement que des projections de films. Il y aura également des formations. Le chargé de communication et des relations publiques du FESPACO, Yacouba Bonkoungou, a fait savoir au cours d’une conférence de presse le 18 mars dernier à Bobo-Dioulasso que celles-ci porteront sur des aspects techniques relatifs à certains métiers du cinéma notamment les projectionnistes et les décorateurs.
La recherche de financement sera aussi évoquée pour permettre aux réalisateurs de savoir « comment et où aller chercher le financement ». Le cinéaste Daniel Kollo Sanou animera un master class sur le cinéma d’hier et d’aujourd’hui.
L’objectif du FESPACO en format réduit est « de permettre aux vaillantes populations de Sya et ses environnants de vivre une belle odyssée cinématographique », selon Yacouba Bonkoungou.
Le FESPACO grandeur nature s’est tenu du 22 février au 1er mars dernier sur le thème “Cinémas d’Afrique et identités culturelles”. Le Tchad a été le pays invité d’honneur.
