La douane burkinabè œuvre depuis quelque temps à protéger l’économie nationale. C’est dans cette dynamique qu’elle a intercepté 23 camions transportant illégalement des marchandises pour l’exportation.
Par Nicolas Bazié
Les camions transportaient du niébé et des amandes de karité, d’une valeur totale estimée à 68 millions de francs CFA. Grâce à un contrôle rigoureux du bureau des douanes de Dakola dans la région du Centre sud, les marchandises n’ont pas pu traverser la frontière. C’est justement ce qu’avait demandé la Direction de lutte contre la fraude et de la surveillance du territoire.
L’administration douanière explique que sur les 23 camions saisis, 22 transportaient 8 930 sacs de niébé, pour une valeur totale estimée à 66 millions de francs CFA, tandis qu’un autre camion contenait 625 sacs d’amandes de karité, évalués à 2 millions de francs CFA.
« Ces marchandises provenaient du Niger et étaient destinées à être exportées illégalement vers le Ghana», informe la Direction générale des douanes (DGD) du Burkina qui note que les agents des douanes de Dakola ont démontré « une vigilance exemplaire et un professionnalisme remarquable dans l’exécution de leur mission».
Cette interception intervient dans un contexte où le Burkina Faso et le Niger ont interdit l’exportation de céréales hors des frontières de l’Alliance des États du Sahel (AES), qui regroupe les pays membres, rappelle le service de communication de la DGD, poursuivant que cette mesure vise à préserver la sécurité alimentaire dans la sous-région, face à des défis économiques et climatiques croissants.
« Cette saisie témoigne de notre engagement à faire respecter les lois en vigueur et à protéger nos ressources », indiquent les douaniers qui réaffirment la détermination du Burkina à combattre toutes les formes de fraude économique.
Cette opération à Dakola, disent-ils, envoie un signal fort à ceux qui tenteraient de contourner les règles : les autorités restent vigilantes et prêtes à agir pour défendre les intérêts du pays.
