À quelques jours du début des examens scolaires de fin d’année, le ministre de l’Éducation de base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MEBAPLN), Jacques Sosthène Dingara, a dévoilé, ce 28 mai 2025 à Ouagadougou, les grandes lignes de l’organisation des examens scolaires, de la session 2025.
Les examens scolaires de la session 2025 enregistrent au CEP (Certificat d’études primaires) 338 565 candidats inscrits (dont 185 157 filles et 153 408 garçons), répartis dans 1 854 centres de composition. Un recul de 6 % par rapport à 2024 a été constaté.
Pour la certification en alphabétisation, 38 116 candidats sont attendus, en forte hausse de 49 % par rapport à l’année précédente, indique le ministre.
Le démarrage des épreuves écrites du CEP 2025 est prévu le 3 juin, et s’étendra jusqu’au 5 juin. Les corrections auront lieu du 9 au 12 juin, et les délibérations à partir du 14 juin. « Tous les moyens sont engagés pour relever les défis humains et logistiques avec les garanties de sécurité, de bonne organisation et d’administration des épreuves », a rassuré le ministre Dingara.
Au total, ce sont plus de 50 000 femmes et hommes qui seront à pied d’œuvre pour garantir la tenue, la qualité et la fiabilité de ces examens. On note 369 coordonnateurs, 18 316 correcteurs, 9 255 maîtres accompagnateurs, 576 opérateurs de saisie, 1 854 présidents de centre,
18 476 surveillants. Le budget mobilisé pour cette session s’élève à 8,566 milliards de francs CFA.
Innovations
Des innovations majeures sont à noter au cours de cette session 2025.
Selon le ministre Dingara, l’innovation majeure de cette session est la déconcentration des activités liées au «traitement des états numériques, de la préparation des enveloppes, de la reproduction et conditionnement des sujets de l’examen». Ces activités seront désormais organisées au niveau de cinq bassins régionaux (Bobo-Dioulasso, Koudougou, Kaya, Tenkodogo et Ouagadougou).
Parmi les autres innovations, on note l’élimination des épreuves portées au tableau, la publication anticipée des listes des enseignants impliqués dans les examens, la fin des réquisitions multiples d’un même enseignant.
L’autre point marquant de cette session selon le ministre Jacques Sosthène Dingara est la réouverture d’une dizaine de centres autrefois fermés du fait de l’insécurité.
