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Burkina/AJB : Une association sans existence légale, selon le gouvernement

Les membres du dernier bureau de l'Association des Journalistes du Burkina (AJB)

Le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité, Emile Zerbo, a rappelé dans un communiqué daté du 25 mars 2025 que l’Association des journalistes du Burkina  (AJB) n’existe pas aux termes de la loi n°064-2015/CNT du 20 octobre 2015 sur les associations. De ce fait, toute tentative de la maintenir en activité expose à des sanctions.

Par André-Martin Bado 

Le congrès extraordinaire tenu le 21 mars 2025 par l’ Association des journalistes du Burkina (AJB) a fait grand bruit dans le paysage médiatique burkinabè. Relayé par plusieurs médias, l’événement a rapidement soulevé des controverses avec les déclarations de son président réélu, Guézouma Sanogo, sur les médias d’Etat.

Dans un communiqué daté du 25 mars 2025, le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité, Emile Zerbo, a tenu à éclaircir la situation concernant l’Association des journalistes du Burkina (AJB).

Selon lui, il n’existe actuellement aucune association légalement reconnue sous cette appellation. « Il n’existe pas d’association dénommée « Association des Journalistes du Burkina » en abrégé AJB, au regard de la loi n°064-2015/CNT du 20 octobre 2015 qui régit les associations et organisations similaires », précise le communiqué.

Le ministre rappelle qu’une association portant le même nom avait bien été reconnue sous l’ancienne loi n°10-92/ADP du 15 décembre 1992.

Toutefois, avec l’adoption de la nouvelle loi en 2015, toutes les associations étaient tenues de se conformer aux nouvelles exigences légales dans un délai d’un an.

« L’Association des Journalistes du Burkina (AJB), créée sous le régime de la loi n°10-92/ADP, ne s’étant pas conformée aux dispositions pertinentes de la loi n°064-2015/CNT dans les délais impartis malgré la mesure de prorogation, […] est considérée comme dissoute ou inexistante depuis cette date », indique le communiqué.

Le ministre en charge des libertés publiques met également en garde toute personne cherchant à maintenir ou soutenir cette association : « Toute personne qui, par quelque manière que ce soit, discours, écrit ou tout autre moyen, cherche à soutenir ou maintenir une association dissoute, s’expose à des sanctions ». Il appelle également à la « responsabilité et à la retenue de tous ».

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