Chefs d’État, organismes internationaux, partis politiques, etc. ont présenté leurs condoléances suivis de messages forts, Qpour encourager le Burkina qui a subi une attaque terroriste meurtrière à Barsalgho dans la région du Centre-Nord.
Par Nicolas Bazié
Les messages de soutien viennent d’horizons divers. Tous appellent à la solidarité avec le peuple burkinabè meurtri par une attaque terroriste qui a visé les populations de Barsalgho.
À commencé par le message du Général Abdourahamane Tiani, président du Niger. « Le peuple nigérien est toujours solidaire du peuple burkinabè frère dans toutes les épreuves qu’il vit et sa détermination ne faiblira point…», écrit le chef de l’État.
Il poursuit : « Le nombre de nos martyrs, au lieu d’entamer notre moral, ne fait que renforcer notre inébranlable détermination à venir à bout des criminels et de leurs sponsors qui cherchent à entraver notre marche inexorable vers la paix et le progrès au sein de l’espace de la Confédération AES».
De son côté, le Colonel Assimi Goïta, président du Mali, soutient : « Malgré les dures épreuves du moment, rien ne pourra entamer notre ferme volonté et notre détermination à poursuivre la lutte commune engagée dans le cadre de la Confédération des Etats du Sahel contre le terrorisme et l’insécurité sous toutes ses formes et à transformer notre espace AES en une zone de paix, de stabilité, de développement intégré et de prospérité partagée en faveur de notre vaillant Peuple».
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la République Islamique d’Iran, Nasser Kanani, tout en condamnant l’attaque, a pour sa part, présenté les condoléances de son pays et a exprimé la sympathie du peuple iranien au gouvernement burkinabè et aux familles des victimes.
À la suite de l’Iran, les États-Unis, à travers leur Ambassade au Burkina Faso ont dit soutenir les efforts visant à traduire en justice les auteurs du massacre.
« Les États-Unis condamnent fermement l’attentat terroriste perpétré le 24 août à Barsalogho, au Burkina Faso. Nous présentons nos condoléances aux familles des victimes et soutenons les efforts visant à traduire en justice les auteurs de cet acte odieux. Les États-Unis expriment également leur profonde inquiétude pour les millions de personnes qui ont été chassées de chez elles par la violence terroriste actuelle. Les États-Unis continueront à soutenir le Burkina Faso dans la lutte contre le fléau du terrorisme», lit-on dans une déclaration de l’ambassade.
Les organismes internationaux…
Les organismes internationaux comme les Nations unies ont aussi condamné l’attaque déclarant ce qui suit : « Nous réaffirmons notre engagement indéfectible à soutenir le peuple burkinabè dans cette période de crise. Les partenaires humanitaires continuent de coordonner leurs efforts pour maximiser l’efficacité de l’assistance fournie à travers le pays, et de veiller à ce que les besoins les plus urgents soient couverts ». Un message livré par la coordonnatrice résidente du système des Nations unies au Burkina, Carol Flore-Smereczniak.
Il y a également l’Union européenne qui a condamné l’attaque. « L’Union européenne condamne avec la plus grande fermeté l’attaque terroriste menée par le JNIM le 24 août dernier à Barsalogho, dans la région Centre-Nord du Burkina Faso. Cette nouvelle attaque de grande ampleur a fait des centaines de victimes, principalement civiles. L’UE exprime sa solidarité envers le Burkina Faso et présente ses condoléances aux familles des victimes et ses vœux de prompt rétablissement aux blessés», peut-on lire.
« Au-delà des sentiments de colère…»
Sur le plan national, partis politiques, mouvements de droits humains, ont unanimement condamné le massacre, tout en appelant à une solidarité agissante.
« Au-delà des sentiments de colère et d’indignation qui animent en ce moment l’ensemble du peuple burkinabè, cette énième attaque de ces hordes sauvages nous interpelle et appelle à une résilience populaire victorieuse, sur des fondements d’une cohésion nationale forte et soutenue», indique le Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples (MBDHP).
Dans la classe politique burkinabè, c’est le Mouvement du peuple et le progrès (MPP, ex-parti au pouvoir), l’Union pour le progrès et le changement (UPC) et le Congrès pour le démocratie et le progrès (CDP) qui ont pour le moment réagi à cette attaque.
Ils ont condamné ce qu’ils ont qualifié «d’horreur», avant d’appeler à une solidarité agissante envers les proches des victimes et les blessés.