Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) a organisé un dialogue démocratique à Ouagadougou le jeudi 12 août 2021. C’est sous le Thème «le vivre ensemble au Burkina Faso de la 1ère République à la 4eme République» que Plusieurs personnalités de ces régimes ont animé le panel à Ouagadougou. Ces échanges visent à trouver des solutions pour permettre aux Burkinabè de promouvoir le vivre ensemble.
Le problème de vivre ensemble est une réalité au Burkina Faso. C’est pourquoi le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) a organisé une rencontre pour discuter sur la question dans le but de trouver des solutions aux difficultés dont fait face au pays.
Pour Dr Émile Paré, le directeur général du centre de formation politique du MPP, par ailleurs secrétaire national à la formation politique du MPP, le problème de la cohésion sociale ne se situe pas au niveau des populations mais se trouve chez les politiques et les OSC. Comme solution, Dr Émile Paré trouve qu’il faut définir le cadre macro institutionnel, et l’autre condition c’est l’implication du citoyen. « Le vivre-ensemble c’est d’abord l’affaire du citoyen. Chaque citoyen burkinabè, là où il est, doit participer à renforcer le vivre ensemble ». Selon lui, la parenté à plaisanterie est un pilier sur lequel, les Burkinabè peuvent actionner pour éviter les conflits communautaires.
Dr Pierre Claver Damiba ancien ministre du Plan et des travaux publics dans le gouvernement de la deuxième République de 1966 à 1972, pense que ce manque de cohésion sociale est causé par l’impérialisme.
Concernant l’avancé du terrorisme dans le sahel, Dr Damiba indique que cela est dû à la faiblesse des dirigeants. « Depuis les indépendances aucun gouvernant n’a eu l’idée de construire une nation solidaire, il se sont laissés distraire à toutes sortes de divertissement autres que le leadership ». Pour faire face au manque de solidarité, il faut réintroduire dans l’éducation la science et la technologie de manière à être autonome à fabriquer nos besoins.
Comme solution de Cohésion sociale, le Pr Serge Théophile Balima ancien ministre de l’information et de la culture de Blaise Compaoré, estime pour sa part qu’il faut travailler à lutter contre la corruption. Il ajoute que l’on doit respecter la bonne gouvernance et la transparence dans les décisions et éviter la politisation de l’administration.
Les panelistes étaient constitués entre autre de Odile Nacoulma ,le Pr Serge Théophile Balima, Dr Emile Paré, Pierre Claver Damiba, Ernest Nongma Ouédraogo et Frederic Guirma a participé par Visio conférence depuis la France.