L’association Team Canards a tenu le samedi 25 mai 2024 la 2ème édition des 48h de la culture d’Afrique Centrale à Ouagadougou. Il s’agit d’un grand rendez-vous culturel visant à célébrer la culture africaine et à promouvoir l’intégration entre les peuples du continent.
C’est sous le thème « Paix, cohésion sociale et vivre-ensemble » que l’association Team Canards a inauguré le samedi 25 mai 2024 la 2ème édition des 48 heures de la culture d’Afrique Centrale. Cet événement culturel a pour objectif de magnifier la culture africaine et de renforcer l’intégration entre les peuples du continent.
Durant deux jours, la capitale burkinabè devient le carrefour des échanges culturels entre les ressortissants de divers pays africains, notamment de l’Afrique centrale, de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique australe. Le festival a ouvert ses portes avec une cérémonie d’ouverture colorée et festive. Les participants ont été accueillis par des stands d’exposition-vente.
Les visiteurs ont également eu l’opportunité de découvrir et de déguster des mets typiques de différentes régions africaines, mettant en lumière la richesse culinaire du continent.
Pour Maxime Nadjinabé, vice-président de l’association Team Canards, cet événement est pour promouvoir la paix et la cohésion sociale en Afrique. « Nous avons pour objectif de réunir le plus grand nombre de pays d’Afrique centrale », a-t-il dit.
Cette année, la Guinée a été désignée comme pays invité d’honneur, une reconnaissance de sa riche contribution à la culture africaine. Nadjinabé a expliqué ce choix : « Étant dans une région où l’intégration est importante, nous prévoyons d’inviter, à chaque édition, des pays d’Afrique de l’Ouest pour partager leurs cultures, faciliter l’intégration et renforcer les relations interétatiques. »
Moussa Kaba, représentant de la présidente des ressortissants de la Guinée au Burkina Faso, a exprimé sa gratitude pour cette distinction et a mis en lumière les valeurs culturelles guinéennes. « C’est un grand honneur pour nous de représenter la Guinée à cet événement prestigieux. Notre culture est un vecteur de paix et de cohésion, et nous sommes fiers de partager nos traditions », a-t-il affirmé. Kaba a également insisté sur l’importance de tels événements pour renforcer les liens entre les diasporas africaines.
Lors d’une visite des stands, Grâce Gbamba, une exposante tchadienne, a déclaré : « Je félicite les organisateurs pour cette initiative, c’est la première du genre au Burkina Faso. » Elle a présenté des produits venant du Tchad, notamment du poisson du lac Tchad et de la farine de manioc, distincte de celle utilisée en Afrique occidentale.
Charlotte Ke-Lenda, une exposante de la République démocratique du Congo, a également salué l’événement, affirmant : « Cette initiative est très importante et a un impact positif sur notre secteur. » Elle a proposé des mets congolais et a invité les festivaliers à venir déguster les plats locaux de chez elle.
L’événement a vu la participation de plusieurs pays, dont le Cameroun, le Congo-Brazzaville, le Congo-Kinshasa et le Tchad.