Des membres du gouvernement sont allés récolter leurs premières productions agricoles au pôle de croissance de Bagré, le 6 janvier 2024. Cette délégation gouvernementale est composée de plusieurs ministres dont le ministre d’État, ministre de la Communication, Jean Emmanuel Ouédraogo.
L’offensive contre l’insécurité alimentaire décrétée par le président de la Transition, Ibrahim Traoré, porte ses fruits. En témoigne cette récolte faite par des membres du gouvernement au Pôle de croissance de Bagré.
Ceux qui ont récolté sont entre autres le ministre d’État, ministre de la communication, le ministre de l’urbanisme, la ministre de la transition digitale, le ministre des infrastructures, le ministre de la santé et celui de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement.
Après une récolte collective, chaque membre du gouvernement s’est occupé de sa parcelle. Dans son champ, aménagé sur le site de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation (ANVAR), le ministre d’Etat, Jean Emmanuel Ouédraogo a produit de la variété de riz KBR 24.
Le rendement de cette variété de 110 jours est estimé à 8 tonnes à l’hectare, explique le technicien chargé du suivi du champ, l’étudiant en Agroalimentaire, Lévi Ribou.
Le chef du département de la communication se dit satisfait de l’ensemble des travaux effectués sur cette plaine aménagée. Il promet distribuer gracieusement une partie de ses récoltes aux Personnes déplacées internes (PDI) de la région, qui ont contribué à la réussite de cette activité sur le terrain.
« Ces productions des membres du Gouvernement de la Transition constituent un exemple et une invite à tous les Burkinabè de prendre conscience que la production agricole endogène peut leur faire sortir de la dépendance de l’extérieur », indique le ministre d’Etat, Emmanuel Ouédraogo.
Et selon le ministre Ouédraogo, l’autosuffisance alimentaire fait partie des priorités majeures de la Transition. Il a aussi « exhorté toutes les couches sociales du pays à faire sienne cette vision du gouvernement de la Transition, car la « souveraineté se joue sur le front mais également dans les champs ».
Cette initiative des membres du gouvernement contribue aussi à promouvoir les résultats de la recherche des chercheurs et enseignants-chercheurs burkinabè.
Ils ont mis au point de nombreuses variétés par an, dont certaines doivent être homologuées pour la garantie de leur qualité et de leur quantité en termes de rendement.
