Le Réseau Ouest-Africain pour l’Édification de la Paix (WANEP) en partenariat avec l’entité des Nations Unies pour l’Égalité des Sexes et l’Autonomisation des Femmes (ONU Femmes) a organisé du 10 au 12 septembre 2024, un atelier d’élaboration d’un plan de plaidoyer national et régional sur les questions liées à la consolidation de la paix et aux droits des femmes.
Par Nicolas Bazié
L’atelier s’est tenu à Koudougou dans la région du Centre ouest du Burkina, grâce à l’appui financier du royaume des Pays Bas. À travers cet atelier d’élaboration d’un plan de plaidoyer sur les questions liées à la consolidation de la paix et aux droits des femmes, WANEP Burkina a pu réunir 30 associations féminines autour d’une même table.

Ce qui a permis d’élaborer un draft de plaidoyer orienté sur trois (03) thématiques prioritaires. Il s’agit, notamment de : « Femmes, jeunes paix et sécurité» ; « Participation politique des femmes» ; et « Autonomisation de la fille et de la femme. C’est dans le but de finaliser le document et bâtir une stratégie de mise en œuvre que cet atelier de validation est initié».
Placé sous le thème « Leadership des organisations de femmes pour la paix et la sécurité au Sahel », l’atelier a pour but de finaliser le document et bâtir une stratégie de mise en œuvre d’actions visant la consolidation de la paix.
Concrètement, ce cadre de réflexion va permettre de jeter un regard critique sur le draft du document en question, tout en s’assurant que les propositions qui seront faites seront pertinentes. En effet, les participantes vont faire un rappel des principaux axes de plaidoyer qui avaient été identifiés ; examiner, commenter, argumenter la proposition du document de plaidoyer ; finaliser le document en prenant en compte les conclusions et recommandations des participantes ; et mettre en place le comité de suivi du plaidoyer.
Pour WANEP Burkina, le Burkina fait face à de nombreux défis dans son combat pour l’égalité des sexes. « Malgré les décrets, les conventions, et les lois adoptés par les gouvernants, les femmes rencontrent toujours des difficultés pour la prise en compte de leurs préoccupations et aspirations profondes», a révélé l’ONG qui note que les femmes sont exposées à toutes formes de violences (physiques, psychologiques, économiques, sexuelles).
D’où l’importance d’un tel atelier qui permettra de faire bouger un tant soit peu, les lignes.