Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, était sur les antennes de la Radio nationale ce 5 octobre 2024 dans le cadre de l’émission «Antenne directe» spéciale. Durant environ 1 heure et demie, il a répondu à des questions d’auditeurs portant sur divers sujets. Parmi ceux-ci, l’extradition de l’ancien président Paul Henri Sandaogo Damiba accusé de tentative de déstabilisation.
Par Pawelgba Zoromé
«Nous avons repris les discussions avec les autorités togolaises», a fait savoir d’emblée le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, en réponse à la question sur l’extradition de son prédécesseur. Il a précisé qu’il devrait avoir un entretien téléphonique sur le sujet ce 5 octobre mais il l’a différé à cause de son grand oral.
«En toute honnêteté, au départ, on n’a pas voulu être désagréable avec un ancien président», a-t-il ajouté, avant d’ajouter que «nous communiquons avec les autorités togolaises et elles-mêmes ont été surprises de l’agissement de Damiba avec les terroristes dans le drame de Barsalogho». «Je ne promets rien mais je l’espère», a fait savoir le chef de l’Etat.
Depuis son exil au Togo après son renversement, c’est la première fois que le nom de l’ancien chef de l’Etat burkinabè, le Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, est officiellement cité dans une tentative de déstabilisation du pouvoir de son tombeur. En effet, l’officier a été présenté comme impliqué dans la dernière tentative de déstabilisation révélée le 23 septembre dernier avec comme nom de code «Le patriarche».