Le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, dans un décret signé le 12 mars, a procédé à la nomination de l’ex-ministre de la justice, Bessolé René Bagoro, en tant que membre du conseil constitutionnel.
Par Prisca Konkobo
Le mandat du nouveau membre du conseil constitutionnel s’étend sur «un mandat unique de neuf ans». Il remplace à ce poste Victor Kafando, dont le mandat arrive à échéance le «13 avril 2024», selon le décret.
Cette nomination s’inscrit dans le respect des dispositions constitutionnelles et légales du pays, y compris la Constitution, la Charte de la transition du 14 octobre 2022, ainsi que la loi organique n°011-2000/AN du 27 avril 2000.
Selon le décret signé du président de la transition, la nomination de Bessolé René Bagoro fait suite à la proposition du ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, garde des sceaux, Edasso Rodrigue Bayala.
René Bagoro a occupé plusieurs postes dans la magistrature burkinabè. Il a été entre autres conseiller à la Cour d’appel de Ouagadougou (2012-2014) et Président du Tribunal administratif de Ouagadougou (2009-2012).
De 2014 à 2015, il a occupé le poste de ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme sous la transition dirigé par Michel Kafando; puis nommé ministre de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion Civique, Garde des Sceaux de 2016 à 2021 sous la présidence de Roch Marc Christian Kaboré.
Outre René Bagoro, Fatimata Sanou/Traoré, magistrate de grade exceptionnel a été, elle aussi, nommée membre du Conseil constitutionnel pour un mandat unique de 9 ans. Elle remplace Haridiata Daouré/Séré dont le mandat arrive à terme le » 13 avril 2024″. Fatimata Sanou/Traoré a été Médiateur du Faso jusqu’à la suppression de l’institution.