Dans une lettre parvenue à la rédaction de Libreinfo.net le 24 juillet 2022, le ministre des affaires coutumières et religieuses, Issaka Sourwema dit constater des signes de radicalisation communautaire dans l’acception des prestations des services de santé dans la région du Centre Sud. La lettre est adressée à la présidente de l’observatoire national des faits religieux (ONAFAR).
Par la Rédaction
Le ministre Issaka Sourwema intime la présidente de l’observatoire national des faits religieux de se saisir « pleinement » d’un signe de radicalisation communautaire dans le Centre Sud.
Il l’a fait dans une lettre dont voici la teneur : « Des sources dignes de foie, il semble que l’imam de la mosquée sunnite de Gouboussougou, dans la province du Zoundwéogo, région du Centre Sud tiendrait des propos de nature extrémiste lors de ses prêches».
Le ministre Sourwema explique que l’Imam en question « aurait exprimé sa désapprobation de voir les femmes de sa communauté religieuse se faire consulter par des agents des services de santé de l’État ». L’Iman avoue que le fait que les femmes musulmanes se font consulter par des hommes d’une autre confession religieuse, est contraire aux préceptes de sa religion, indique la lettre du ministre.
«L’imam, a par ailleurs entrepris la construction d’un centre de santé pour musulman dans le village de Dindéogo, situé sur l’axe Gouboussougou-Zabré et dont la vocation et de soigner uniquement les personnes de confession musulmane, avec pour interdiction aux personnes de sexe opposé d’y faire des consultations médicales», lit-on.
