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AES/Libre circulation : Bientôt des documents uniques pour les pays membres

Le Président du Faso,le Capitaine Ibrahim Traoré

Lors de son grand oral, ce samedi 5 octobre 2024 sur la Radio nationale, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a annoncé la mise en place prochaine d’une carte d’identité, d’un passeport commun pour les populations de l’espace de la Confédération des Etats du Sahel et la coordination des opérations militaires des pays ( Burkina Faso, Mali et  Niger) de l’AES.

Par Issoufou Ouedraogo 

La Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) fonctionne à merveille et ses fondements sont solides. La libre circulation des personnes et des biens sera une réalité dans cette Confédération. C’est ce qu’a fait savoir le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, au cours de son grand oral.

Selon le chef de l’État, des équipes gouvernementales des trois pays de l’AES (Alliance des Etats du Sahel) se sont réunies dernièrement pour réfléchir sur cette question.

Les choses devraient se préciser pour harmoniser les documents au niveau de la Confédération en vue de faciliter la mobilité des personnes et des biens, informe-t-il.

« Il y aura une carte d’identité AES qui verra le jour et un passeport également », a-t-il révélé, ajoutant que des mesures seront mises en œuvre pour lutter contre le phénomène des rackets sur les routes.

Il sera possible, explique le Capitaine Traoré, de faire des dénonciations jusqu’au plus haut niveau afin que des sanctions soient prises à l’encontre des éventuels racketteurs.

Et selon le chef de l’État, le KORAG (ndlr, organe créé lors des Assises nationales de mai 2024) a été instruit pour prendre en main la question.

Au sein de la Confédération de l’AES, la coordination se passe très bien, selon le Président du Faso.

«L’AES est la cible de ceux qui ne veulent pas voir les Africains s’unir. D’où la multiplication des attaques dans l’espace (…) Voilà pourquoi très tôt nous avons commencé à mettre en place, dans chaque pays, des officiers de laison. On a des officiers burkinabè au Mali et au Niger qui participent aux opérations et vice versa », explique le chef suprême des armées, le Capitaine Ibrahim Traoré.

«Chaque semaine, vous allez trouver des unités burkinabè, nigérienne, en train de manœuvrer la coordination, selon le Président du Faso, est presque parfaite», foi du chef de l’Etat sur les antennes de Radio Burkina.

«Que ce soit dans les moyens terrestres ou les vecteurs aériens, nous avons très bien coordonné en nous appuyant mutuellement», fait-il également savoir..

«Nous avons recruté plus de 30 000 personnes dans l’Armée, les autres forces aussi ont recruté mais il faut aller rapidement pour ne pas bâcler la formation. Grâce à la coopération avec l’AES, nous avons formé des soldats au Mali et au Niger», indique le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

«Actuellement, c’est la force sahélienne qui est en gestion de ce que vous appelez Force conjointe. Il y aura un état-major unique qui sera mis en place avec une très grande force qui pourra agir dans tout l’espace. C’est quelque chose qui peut prendre quelques mois et nous sommes là-dessus», a-t-il ajouté.

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