La CEDEAO a condamné le 30 septembre 2022, le coup d’Etat perpétré par le capitaine Ibrahim Traoré, contre le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba.
Par Nicolas Bazié
C’est «avec la plus grande fermeté» que la CEDEAO a condamné le coup d’État contre le lieutenant- colonel Paul Henri Damiba. Un coup d’État que l’institution sous régionale trouve inopportun et « réaffirme son opposition sans réserve à toute prise ou maintien du pouvoir par des moyens non constitutionnels».
Elle exige également le respect «scrupuleux du chronogramme déjà retenu avec les autorités de la transition pour un retour à l’ordre constitutionnel au plus tard le 1er juillet 2024».
L’espace communautaire dit mettre aussi en garde toute institution, force ou groupe de personnes qui par des actes empêcherait ce retour à l’ordre constitutionnel.
Le 30 septembre 2022, ce qui était juste une mutinerie s’est transformée à la surprise de tous, en coup d’Etat. Paul Henri Damiba est ainsi renversé par le capitaine Ibrahim Traoré, qui était jusque-là, le chef du régiment d’artillerie basé à Kaya dans la région du Centre-Nord. Kaya est aussi le poumon de la 1ére région militaire du Burkina Faso.