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Pour le bon fonctionnement des services publics, le gouvernement burkinabè s’est engagé à la réouverture des examens professionnels au profit des agents de la santé. L’annonce a été faite par le ministre de la Santé, Jean Claude Kargougou lors d’une conférence de presse le mardi 19 juillet 2022 à Ouagadougou. 

Par Aminata Ouédraogo, stagiaire 

Plusieurs décisions ont été prises par le gouvernement burkinabè en vue de restaurer la cohésion sociale dans les services publics. 

La première est relative à l’ouverture prochaine de quatre concours professionnels des agents de santé. Les attachés de santé, les infirmiers diplômés d’État, les femmes-d’Etat, les conseillers d’élevage et ceux de la santé animale sont concernés par ces examens.

Monsieur Kargougou, ministre de la Santé a souligné que « ces agents, une fois admis au concours, bénéficieront d’un avancement d’un échelon,  ils vont rester à leurs postes respectifs pour la formation pratique des neuf mois et les indemnités ne seront pas coupées».

Il faut rappeler que les agents concernés ont passé plus de trois ans à attendre que leur  ministère de tutelle puisse organiser les examens professionnels.

En plus de cette décision, le gouvernement a également décidé de rétablir les décorations des travailleurs, retirées pour fait de grève en 2019.

Le ministre de la Santé a aussi indiqué que les salaires suspendus des fonctionnaires pour abandon de poste à cause de l’insécurité dans la zone seront remboursés.

Le gouvernement a entrepris la déclaration des contractuels des districts sanitaires à la CNSS et l’apurement du passif des primes de motivation au niveau du centre national de transfusion sanguine.

Pour le ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié « la ressource humaine, même si elle est bien payée, si vous ne gérez pas son psychisme, il ne peut avoir de résultats conséquents».

Lire aussi: Burkina Faso : Le gouvernement annonce le remboursement des salaires injustement coupés pour fait de grève

Selon le ministre de la Fonction publique , il est nécessaire de renforcer le dialogue social avec l’ensemble des partenaires sociaux en vue de trouver des solutions consensuelles pour l’amélioration des conditions de vie et de travail.

Et de rassurer que «pour une bonne gestion des ressources humaines, l’État va cartographier les agents de la fonction publique qui sont dans les zones à fort défis sécuritaire pour combler le manque au niveau des services opérationnels».

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