Des leaders religieux et coutumiers ont été reçus en audience le jeudi 30 juin 2022, par le premier ministre Albert Ouédraogo. Une rencontre dont l’intitulé est de mettre au parfum ces autorités religieuses et coutumières, du processus du dialogue entamé avec le médiateur de la CEDEAO, Mahamadou Issoufou, pour ce qui concerne la conduite de la Transition.
Par Nicolas Bazié
Le 29 juin c’était la classe politique. Le 30 juin c’est au tour des leaders religieux et coutumiers d’échanger avec le chef du gouvernement, sur l’état d’avancement des discussions qui sont en cours avec la CEDEAO. En effet, Mahamadou Issoufou, le médiateur de l’institution sous-régionale sera à Ouagadougou le 1er juillet, pour ce fait les autorités doivent travailler à ce que tout soit au vert.
Dans le chronogramme électoral, indique le premier ministre, « on a parlé de compromis dynamique». C’est un compromis qui vise à réduire probablement la durée de la Transition, pour être dans la fourchette de la CEDEAO. Il ne fixe pas la durée à 36 mois comme décidé, mais tente de rejoindre un peu les préoccupations de la CEDEAO qui estime qu’il va falloir une réduction, explique le chef du gouvernement Albert Ouédraogo.
A leur sortie d’audience, les chef coutumiers et religieux n’ont pas voulu trop parler. Tout ce qu’ils veulent, c’est la paix au Burkina Faso. « Nous encourageons les autorités, à poursuivre les concertations, en vue de la restauration de la paix dans le pays», confie leur porte parole, le Ouidi naaba kiiba de Ouagadougou.
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