WhatsApp Image 2025-04-15 at 16.31.19
libre-info.gif

Burkina Faso : l’INERA et ses partenaires veulent redynamiser la production et la transformation du kénaf

L'Institut de l'Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) a organisé le mardi 10 avril 2022 à Ouagadougou, un atelier

L’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) a organisé le mardi 10 mai 2022 à Ouagadougou, un atelier de lancement du projet FONRID/kénaf. Financé par le Fonds national recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID), ce projet a pour objectif de revaloriser la production, la transformation et la commercialisation des feuilles du kénaf, une plante dont les produits dérivés sont utilisés à des fins alimentaires, nutritionnelles, culturelles, économiques et environnementales. 

Par Daouda Kiekieta

Promouvoir et améliorer la transformation des produits de rentes, redynamiser les chaînes de valeurs à base de kénaf et contribuer au développement socio-économique des populations, c’est l’objectif de ce projet financé par le FONRID. L’INERA et ses partenaires (IRSAT) L’Institut de Recherche en Sciences Appliquées et Technologies  et CARTPL (Collectif des associations des restauratrices et transformatrices des produits locaux) ont obtenu ce  financement pour booster la production et la transformation du Kénaf, une plante à multiples vertus.

Le Hibiscus Cannabinus ou le kénaf est une plante dont toutes les parties sont utilisées pour faire face à certains défis. Ses feuilles sont, par exemple, transformées en mets locaux notamment le kanzaga et le babenda, aliments faits à base de feuilles mélangées de céréales et fortement consommés lors de certains événements au Burkina. Les fibres de cette plante sont utilisées dans certaines localités pour la fabrication des masques.

« Malgré l’importance socio-économique et culturelle de cette plante, nous constatons la régression de sa production. Cela est due notamment à la durée des cycles de production, la faible performance des variétés et la faible maîtrise de la monoculture du kénaf », a déploré Dr Julienne Gué, coordonnatrice du projet FONRID/kénaf.

C’est donc dans l’objectif de redynamiser la production du kénaf qui est une culture spécifique pour les femmes, que l’INERA a mis en place une douzaine de variétés de semences au profit des producteurs et productrices.

Ainsi, des formations sur la transformation des produits à base du kénaf seront dispensées au profit des bénéficiaires qui sont essentiellement des femmes.

Le projet, qui a une durée d’un an, intervient dans les zones de Ouagadougou et Pô. « Mais, l’introduction des variétés sera disséminée autour du Centre-Ouest, des zones où il y a beaucoup de sociétés à masques », a précisé la coordonnatrice du projet.

De son côté, Dr Aminata Kaboré, représentante du FONRID, dit espérer des résultats satisfaisants à l’issue de la mise en œuvre du projet. « L’intérêt de FONRID dans ce projet est de revaloriser les chaînes de valeur en disparition comme le kénaf. Nous espérons qu’à terme de ce projet, nous aurons des résultats satisfaisants qui puissent nous permettre d’accompagner d’autres projets similaires », a indiqué Dr Kaboré.

www.libreinfo.net

En Continu

📰 En Continu

Articles similaires