Le ministère en charge de l’Urbanisme en collaboration avec L’ONG International Youth Fellowship a organisé, le 21 décembre 2022 à Ouagadougou, une conférence publique sur le changement de mentalités qui est un levier de développement des pays.
Par Daouda Kiekieta
Placée sous le thème : « Importance et nécessité du changement de mentalité », cette conférence est axée sur l’éducation pour le changement de mentalités comme fondement de tout développement.
Pour l’ONG International Youth Fellowship (IYF), cela part du constat que les grandes nations se sont construites grâce à un changement positif des caractères de leurs populations à travers une bonne formation du capital humain.
«La Corée du Sud était un pays plus misérable, sur le plan économique, politique, que le Burkina Faso. Nous n’avons même pas de ressources minières. Mais avec la libération d’une mentalité positive et forte, le pays a connu un développement de grande vitesse et la Corée du Sud est aujourd’hui la 6e économie mondiale », explique Jang Sung Gi, expert conférencier en « Mind Education ».
Il ajoute que le Burkina Faso a toutes les possibilités pour se développer. « La Corée du Sud n’a pas la superficie du Burkina Faso et a connu aussi la guerre. Mais avec les formations, il y a eu un changement positif de mentalité et la Corée a pu surmonter ses difficultés », soutient l’expert Jang Sung Gi.
Ainsi, l’ONG coréenne se donne pour mission de dispenser des formations sur le changement de mentalités en Afrique et dans le monde. Au total, plus de 14 000 conférences sur cette thématique ont été organisées à travers le monde.
Présent dans le monde à travers 94 pays dont le Burkina Faso, IYF mène plusieurs activités dans le Pays des Hommes intègres notamment, des camps d’anglais pour étudiants, des compétitions d’art oratoire en anglais, des formations à l’endroit des jeunes et des populations afin de faire d’eux des leaders potentiels d’aujourd’hui et de demain. Des cadres de ministères et autres institutions étatiques burkinabè ont également bénéficié de ces formations.
Selon le ministre en charge de l’Urbanisme, Mikaïlou Sidibé, représenté par son chargé de mission, Romains Kyélem, pour gagner la lutte contre la pauvreté au Burkina Faso, il faut impérativement placer l’éducation au cœur du développement et maîtriser la formation académique.
«Je voudrais féliciter l’ONG IYF qui a eu la vision de mettre l’accent sur la valeur de la ressource humaine en créant l’Institut international de Mind Education (IMEI en anglais) spécialisé dans l’éducation des caractères et le changement de mentalités », a indiqué le ministre Sidibé.
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