Les candidats signataires de l’accord politique de Ouagadougou ont fait une déclaration en rapport avec la proclamation des résultats provisoires du scrutin présidentiel par la CENI (Commission électorale nationale indépendante). Dans la déclaration prononcée jeudi 26 novembre 2020, elle dit prendre acte des résultats annoncés par la CENI, donnant la victoire au président sortant Roch Kaboré.
Par Georges Youl, Stagiaire
La CENI a rendu public les résultats provisoires de l’élection présidentielle jeudi 26 novembre 2020 dans l’après midi. Ces résultats font vainqueur le candidat sortant Roch Kaboré avec 57,87% des voix. Il est suivi d’Eddie Komboïgo (candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès CDP) avec 15,48%s voix et de Zéphirin Diabré (Chef de fil de l’opposition) avec 12,46% des voix.
Quelques heures après la publication des résultats provisoires par la CENI, les candidats signataires de l’accord politique de Ouagadougou ont fait une déclaration conjointe. Par la voix de Tahirou Barry, ils ont d’abord félicité le peuple burkinabè pour la tenue effective des élections et dans les bonnes dates.
Ensuite, ils ont remercié les forces de défenses et de sécurité pour la sécurisation efficace des élections. Enfin, leurs félicitations et remerciements sont allés vers les organes médiatiques qui ont permis de connaitre les différents projets des candidats
Dans leur déclaration, les opposants signataires de l’accord politique de Ouagadougou disent « prendre à témoin l’opinion publique nationale et internationale sur les nombreux dysfonctionnements, les violations du code électoral notamment la non observation de la compilation manuelle, les fraudes massives, les modifications illégales de la norme et de la cartographie électorale, les achats de conscience…, toute chose qui ont altéré la sincérité du résultat».
Cependant, ces derniers ont annoncé prendre acte des résultats provisoires proclamés par la CENI. Par ailleurs ils se réservent le droit d’utiliser les voies légales de recours pour traiter des irrégularités relevées au cours du déroulement du processus électoral et plus particulièrement au cours du scrutin du 22 novembre 2020.
L’opposition réaffirme à l’attention de « l’opinion publique nationale et internationale, sa volonté renouvelé de préserver la paix, la stabilité et la sécurité au Burkina Faso en plaçant l’intérêt supérieur de la nation au dessus de tout autre considération. »