Des femmes du mouvement Servir et non se servir (sens) ont rencontré ce 22 mars 2024 à Ouagadougou, le procureur du Faso, Harouna Yoda, du tribunal de grande instance Ouaga I. A cette occasion, elles ont plaidé pour la libération de Me Guy Hervé Kam.
Par Prisca Konkobo
Quelques femmes du mouvement Sens conduites par Angèle Zida ont rencontré ce vendredi 22 mars 2024, Harouna Yoda, procureur du Faso, près le tribunal de grande instance de Ouaga I.
A l’issue de l’entrevue, leur porte parole, Angèle Zida a déclaré à la presse qu’elles ont profité du mois de la femme et du mois de carême des deux confessions religieuses (chrétiens et musulmans) pour avancer leur requête.
Elles ont notamment demandé la libération de Me Guy Hervé Kam. «En tant que femmes, mères, et surtout militantes du mouvement sens, nous sommes venues plaider auprès de Monsieur le procureur pour qu’il puisse voir, user de son pouvoir pour que Me Guy puisse être libéré», affirme Angèle Zida, militante du mouvement sens, section Hauts-Bassins et porte parole des femmes.
«Nous sommes venues lui demander d’aider notre leader, notre camarade afin qu’il puisse retrouver la liberté, qu’il puisse rejoindre sa famille», ajoute-t-elle.
Me Guy Hervé Kam a été arrêté le 24 janvier 2024 à l’aéroport international de Ouagadougou. Depuis lors, aucune nouvelle.
Le tribunal administratif a ordonné le 7 mars 2024 la «libération immédiate» de Me Guy Hervé Kam. Mais la décision de justice peine à entrer en vigueur.
«Nous avons souhaité voir la justice parce que la note de la libération venait de la justice. Nous avons confiance en notre justice. Nous demandons aux autorités de la transition d’aider la justice à travailler», indique Angèle Zida.
Le procureur du Faso près le tribunal de grande instance Ouaga 1 a dit «prendre acte de notre engagement».