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Burkina Faso: Pascal Zaïda et Marcel Tankoano font un diagnostique « critique» de la situation nationale

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La coordination nationale des OSC pour la Patrie (COP) a organisé une conférence de presse le jeudi 12 août 2021 à Ouagadougou. Les animateurs de la conférence Pascal Zaïda et Marcel Tankoano ont parlé de l’insécurité grandissante, la vie chère, la crise humanitaire, la crise foncière et bien d’autres.

 

Par Tatiana Kaboré

La situation sécuritaire et économique, la crise foncière et humanitaire ainsi que la gestion des autorités en place ont dominé la conférence de presse de ce jeudi 12 août organisée par la Coordination nationale des OSC pour la Patrie (COP). Pascal Zaïda, Coordonnateur national du cadre d’expression démocratique (CED) et Marcel Tankoano président du Mouvement du 21 avril (M21), membres de cette coordination ont livré leur lecture de l’état actuel du pays.

Sur la gouvernance, Pascal Zaïda estime que « la machine gouvernementale est en panne d’initiative, d’anticipation et de volonté politique ». Cela s’explique dans un premier temps par la succession des attaques terroristes et la mort des civils et des militaires. Dans le même temps, il a abordé la question de la vie chère avec l’augmentation des prix des denrées alimentaires.

De ce fait, M. Zaïda, estime que « les burkinabè sont lassés par la fourberie du gouvernement MPP et ses alliés dont la spécialité depuis six (06) ans est la gabegie, le pillage, les détournements, le mensonge, l’arrogance et l’insouciance ». Selon lui « les conditions objectives de bouillonnement sociaux sont réunies », car la grogne sociale est déjà là. Il ajoute que « le MPP a honteusement démissionné de son devoir d’assurer aux citoyens le minimum de sécurité et de veille sur l’intégralité du territoire », ajoute Pascal Zaïda.

Marcel Tankoano, président du Mouvement du 21 avril (M21) quant à lui pense que la situation est difficile à tous les niveaux. Et d’ajouter que les Burkinabè ne mesurent toujours pas encore l’ampleur de la situation. « Pour eux tant que à Ouagadougou, l’on arrive à circuler librement et consommer la bière, la vie peut suivre son cours », a regretté M. Tankoano.

La coordination dit encore interpeler le gouvernement sur la situation actuelle du pays afin d’éviter le pire. « En tout état de cause, jusque-là, nous ne nous sommes point lassés d’interpeler de manière citoyenne le gouvernement sur la nécessité de se départir de sa carapace orgueilleuse afin d’enfiler une tunique d’humilité qui lui permettra d’être perméable aux saines et salvatrices propositions de concordes nationales », argue Pascal Zaïda, membre de la COP. De son avis, « toutes les conditions sont réunies pour faire tomber le pouvoir » si rien est fait.

En ce qui concerne la réconciliation nationale, la COP a plaidé pour le retour des exilés en l’occurrence, l’ex-président Blaise Compaoré comme l’a fait la Côte d’ivoire avec le retour de Laurent Gbagbo. « Je ne suis pas contre le jugement de Blaise Compaoré mais cette justice est partisane. Pourquoi ne pas s’inspirer du cas de la Côte d’Ivoire où malgré sa condamnation à 20 ans de prison, Laurent Gbagbo est rentré dans son pays », a laissé entendre Pascal Zaïda.

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