Le Conseil Supérieur de la magistrature dans un communiqué en date du 29 août 2022 a démenti les propos du Premier ministre Albert Ouédraogo sur le retour de l’ex Président Blaise Compaoré au Burkina Faso(le 8 juillet 2022) tenus le 23 août 2022 lors de son entretien bilan de six mois à la télévision nationale.
Par la Rédaction
Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, lors de son entretien à la télévision nationale, avait affirmé avoir approché le conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour l’informer de la démarche sur la venue de Blaise Compaoré.
« Avant que M. Blaise Compaoré ne vienne, il y a eu des démarches préalables .C’est peut-être ce que beaucoup ne savent pas .(…) Nous avions également approché le Conseil supérieur de la magistrature pour l’informer de la démarche que nous sommes en train de mener et de rassurer que nous ne sommes pas dans la logique de tordre le cou à la justice ou de consacrer l’impunité » avait déclaré Albert Ouédraogo.
Dans un communiqué parvenu à Libreinfo.net, le Conseil supérieur de la magistrature a porté « un démenti » en regrettant de ne pouvoir s’associer à cette information du chef du gouvernement. Cette note du conseil intervient 24 heures après le démenti de la famille Sankara sur les mêmes propos.
En affirmant avoir rassuré le Conseil supérieur de la magistrature que son gouvernement n’est pas dans la logique de « tordre le cou à la justice, ou consacrer l’impunité », le Chef du gouvernement répondait à une question des journalistes sur le récent séjour de Blaise Compaoré qui a suscité une polémique au sein de l’opinion publique burkinabè.