Se prononçant ce 20 octobre sur la prestation de serment des militaires venus au pouvoir au Burkina Faso par coup d’État, le Pr Abdoul Karim Saïdou signifie que le conseil constitutionnel devait s’autosaisir « pour annuler les actes pris par Paul Henri Damiba parce que nulle part la constitution ne reconnaît un militaire le droit de déposer un président élu et de s’arroser le pouvoir ».
Répondant à une question sur ce qu’il allait faire s’il était membre du Conseil constitutionnel, Abdoul Karim Saïdou, répond que « si j’étais membre du conseil constitutionnel, j’allais démissionner ».
Il ajoute que la prestation de serment est une question interne à l’État burkinabè et non « une exigence internationale».