Comme chaque année, les chrétiens catholiques du Burkina vivent la passion du Christ à la manière de ce Vendredi Saint, jour de la crucifixion de Jésus-Christ. A la chapelle Saint Jean Paul II de Ouaga 2000, ce 29 mars 2024, les fidèles se sont rassemblés dans une atmosphère de recueillement pour vivre ce moment important de l’année liturgique.
C’est dans une atmosphère de recueillement que les chrétiens catholiques de Ouagadougou ont commémoré, ce 29 mars 2024, le dernier vendredi du carême, appelé Vendredi Saint.
Dès midi, les fidèles chrétiens de la paroisse Notre-Dame des Apôtres de la Patte d’Oie, vêtus pour la plupart de tenues sombres, ont convergé vers la chapelle Saint Jean Paul II de Ouaga 2000. Objectif, participer aux différentes célébrations prévues pour ce Vendredi Saint.
Le chemin de croix, procession au cours de laquelle les fidèles ont médité sur les 14 stations retraçant les derniers moments de la vie de Jésus-Christ, a marqué le début des célébrations.
L’Abbé Victor Yonli, célébrant principal de la journée, a expliqué que le Vendredi Saint est particulier : « Aujourd’hui, nous honorons la croix, un jour spécial où les chrétiens se souviennent du sacrifice du Christ. La croix est au cœur de cette célébration, et aucune messe n’est célébrée. Les fidèles se rassemblent pour vénérer la croix en méditant sur son mystère et sa signification».
L’Abbé a exhorté les fidèles à s’inspirer du sacrifice du Christ pour vivre une vie de foi authentique.
« Le Christ est mort pour nous sauver de nos péchés. Il nous appelle à suivre son exemple en aimant Dieu et notre prochain », a-t-il déclaré.
À l’issue de la célébration, les fidèles ont exprimé leur satisfaction et leur engagement à vivre leur foi.
« Le chemin de croix a été un moment de grande émotion pour moi. J’ai pu méditer sur la souffrance du Christ et me rappeler de l’importance du sacrifice », a expliqué Hermann Ramdé, fidèle chrétien.
Pour Célestine Ouédraogo/Zida, une autre fidèle, le Vendredi Saint est une occasion de se purifier et de se rapprocher de Dieu.
« C’est un jour de jeûne et de prière, un moment pour réfléchir à nos péchés et demander pardon à Dieu », a-t-elle affirmé.
À cette occasion, Dame Ouédraogo souhaite que la résurrection du Christ renouvelle en nous « l’amour et surtout la paix dans notre pays, le Burkina Faso ».