Les fidèles catholiques du monde entier, en particulier ceux du Burkina Faso, ont entamé le mercredi 14 février 2024, leur carême, marquant ainsi le début d’un temps de réflexion et de renouvellement spirituel.
Le mercredi 14 février 2024 marque le début du Carême chez les fidèles catholiques du monde entier et du Burkina Faso.
Dans un pays confronté à l’insécurité et à des défis socio-économiques persistants, le Carême, qui dure 40 jours, revêt une signification particulière, symbolisant l’espoir et la persévérance pour les croyants qui aspirent à la paix et au développement.
A cet effet , à la Cathédrale Notre Dame de l’Immaculée Conception de Ouagadougou, les fidèles ont reçu les cendres sur leur front, un acte symbolique de repentance et d’humilité, rappelant les fondements de cette période de pénitence.
L’Abbé Joanny Kouama, curé de la paroisse Cathédrale, a souligné dans son homélie, l’importance du Carême comme un temps privilégié pour se tourner vers Dieu avec humilité et détermination.
Il a exhorté les fidèles à vivre ces 40 jours de réflexion et de renouvellement spirituel avec sincérité, mettant en avant les pratiques spécifiques du jeûne, de la prière et de l’aumône.
Il a mis l’accent sur l’aumône discrète, dénonçant les gestes de charité exhibés pour la publicité à la télévision ou sur les réseaux sociaux.
Pour lui, la véritable générosité réside dans le don désintéressé, loin des regards et des caméras.
«Si ta main droite donne, faudrait que ta main gauche ne le sache pas. Il y a des gens s’il doit faire un geste de charité, il faut que la télévision vienne filmer ou il faut mettre ce geste sur les réseaux sociaux et cela n’est pas bon» , a t-il souligné.
Pour les fidèles comme Stéphanie Nonyarma, le Carême est un moment d’introspection,de partage et d’amour.
Elle déclare : «Je m’engage à renoncer à mes habitudes néfastes et à multiplier les gestes de charité. Pendant le Carême, aucune action n’est insignifiante».
Rémy Convolbo, quant à lui, perçoit le Carême comme une opportunité de se rapprocher de Dieu et de pratiquer le bien.
Il affirme : «Je m’engage à faire l’aumône, à me repentir et à intensifier mes prières. Ces quarante jours seront pour moi une période de transformation spirituelle».
