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Burkina Faso: Zéphirin Diabré appelle l’armée à éviter rapidement « le bain de sang qui est annoncé»

La situation nationale est toujours crispée à Ouagadougou. Ce 1er octobre 2022, des tirs ont été entendus dans des quartiers de la capitale et ce, depuis le 30 septembre. Contacté par Libreinfo.net, le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) Zéphirin Diabré lance un appel à tous, pour conjurer le danger qui plane sur le pays.

Par Nicolas Bazié

Ouagadougou est mouvementé. Des militaires sont aperçus ça et là dans des points stratégiques de la capitale. 

Les hommes du capitaine Ibrahim Traoré qui ont pris le pouvoir le vendredi 30 septembre réclament vaille que vaille la démission du président Paul Henri Damiba, mais veulent éviter un affrontement. 

C’est cet affrontement que le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré ne veut pas voir. Il a lancé un appel de tout cœur à l’armée burkinabè « Ce qui est préoccupant à l’heure où je vous parle, ce sont les informations que nous recevons et entendons faisant état de risques d’affrontement entre les fractions de notre armée». 

Cette situation, Zéphirin Diabré appelle à la circonscrire au plus vite. « Ça, c’est un  risque énorme et très grave qu’il nous faut conjurer très rapidement dans la situation que vit notre pays qui est déjà en proie aux affres du terrorisme», a-t-il fait savoir. 

L’ancien ministre d’Etat en charge de e la réconciliation nationale sous le président Roch Kaboré soutient également que « ce serait vraiment dommage que nos militaires viennent à s’en prendre entre eux avec des armes». 

C’est pourquoi il invite tout le monde à travailler, pour trouver une porte de sortie, afin d’éviter un bain de sang. « C’est le lieu pour moi d’inviter toutes les forces, sociales et morales, toutes les autorités religieuses et coutumières , de faire en sorte qu’on trouve rapidement un moyen de conjurer ce danger que nous voyons arriver et faire en sorte que ce bain de sang annoncé n’ait pas lieu». 

Et de poursuivre: « Il va falloir aussi trouver un moyen pour s’accorder sur la manière dont  il faut conduire l’avenir immédiat et futur de notre pays à travers des concertations». 

Dans plusieurs villes du pays, les populations sont sorties pour manifester. C’est notamment le cas à Bobo Dioulasso (où l’institut français a été saccagé), à Kaya, à Ouahigouya. Sans oublier Ouagadougou où des manifestants en colère ont brûlé des objets devant l’Ambassade de France.

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