Le colonel major à la retraite, candidat déclaré à la présidence de la Fédération burkinabè de football (FBF) a animé ce vendredi 12 juillet 2024 à Ouagadougou, une conférence de presse. Il a annoncé un consensus autour de sa candidature.
Par Hakim Hien
L’ancien dirigeant de l’Union des forces armées (USFA), Oumarou Sawadogo a annoncé ce vendredi un consensus autour de sa candidature à la présidence de la Fédération burkinabè de football.
Entouré de l’ancien président de la FBF, Sita Sangaré, de l’actuel président Lazare Banssé et de deux autres candidats déclarés Rahim Ouédraogo puis Ousmane Boly, le colonel-major à la retraite a expliqué que seul le candidat Aly Guissou, président de l’AS Douanes «ne s’est pas rallié mais la porte lui est toujours ouverte.»
«J’ai reçu une mission et ceux qui pensent qu’on vient à la Fédération pour se remplir les poches n’ont qu’à déchanter. On m’a donné des instructions de rassembler », a déclaré le colonel-major à la retraite Oumarou Sawadogo selon nos confrères de l’agence d’information du Burkina (AIB).
Par ailleurs, monsieur Sawadogo, le candidat de l’Union sportive des forces armées (USFA) a ajouté que «la première des missions, c’est de rassembler les acteurs du football. Sinon développer le football, tout le monde peut développer le football. Mais comment y parvenir (…) Si on veut développer le football que les gens ne sont pas unis, comment, peut-on arriver ».
«Quand quelqu’un vient pour rassembler on ne peut que le suivre » a soutenu Rahim Ouédraogo, le président du club Rahimo FCF (D1), candidat déclaré
La crise dans le football burkinabè
La course pour la succession de Lazare Banssé a été lancée depuis le 2 juillet 2024, date de dépôt des dossiers de candidatures jusqu’au 17 juillet 2024. L’élection du président de la Fédération burkinabè de football est prévue pour le 31 août 2024.
Le football burkinabè connait une véritable crise depuis le début du mandat de l’actuel président. Ainsi, le championnat de première division a connu plusieurs arrêts suite à des mouvements d’humeur des responsables des clubs.
Les championnats des petites catégories ont aussi connu des problèmes de fonctionnements. Au delà de la crise, c’est aussi des problèmes d’infrastructures pour le football burkinabè. Le chef de l’état, le capitaine Ibrahim Traoré lors d’un match de gala entre la présidence du Faso et les joueurs professionnels le 29 juin dernier a appelé les acteurs à la cohésion.