Le Dr Lassina Zerbo, le nouveau premier ministre du Burkina, nommé le 10 décembre 2021 par le Président Roch Kaboré, a présenté sa déclaration de politique générale à la représentation nationale. Concernant l’industrialisation, il a indiqué que le gouvernement consolidera les actions engagées pour accroître la transformation des produits locaux notamment le coton, l’anacarde, les produits vivriers.
Par Siébou Kansié
« L’industrialisation est l’une des clés de voute de la transformation de l’économie. A ce niveau, le Gouvernement consolidera les actions engagées dans le cadre du plan d’industrialisation accélérée, en vue d’accroître la transformation des produits locaux, notamment le coton, l’anacarde, les produits vivriers », a déclaré le Premier ministre Lassina Zerbo devant les députés à l’Assemblée Nationale.
Pour faciliter la transformation industrielle dit-il, le Gouvernement poursuivra construction des infrastructures de soutien à l’industrie telles que les zones industrielles, les zones économiques spéciales et les zones franches.
L’État burkinabè soutiendra également les entreprises en difficultés a indiqué le Premier ministre Zerbo.
Le chef du gouvernement a promis toute l’attention de l’Etat aux projets amorcés dans le secteur de l’agro-industrie, notamment les trois unités de transformation de tomate à Gourcy, Yako et Ouahigouya. Pareil pour l’usine de l’ex Faso Fani, le projet A-Star Textile qui couvre les villes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou et le projet d’unité de référence de transformation de l’anacarde à Bobo-Dioulasso.
L’industrie minière en particulier a contribué ces dernières années à améliorer la résilience de notre pays face aux différentes crises qu’il connait. Mon gouvernement
A en croire le Premier ministre Zerbo, l’Etat s’engage à accroitre sa part dans le PIB de 20% en moyenne par an sur la période 2021-2025 en assurant la sécurisation des sites miniers.
Concernant l’orpaillage, « mon gouvernement travaillera à encadrer et moderniser l’exploitation artisanale de l’or afin de préserver l’environnement, protéger la santé des populations, et de pouvoir mieux contrôler les revenus générés par les petites exploitations. »