Le président du tribunal de la Cour administrative d’appel a rendu son verdict dans l’affaire de Me Guy Hervé Kam ce mardi 23 avril 2024 à Ouagadougou. Il a confirmé la décision de libération de Me Guy Hervé Kam rendue le 7 mars dernier.
Par Prisca Konkobo
La Cour administrative d’appel a confirmé la décision rendue le 7 mars 2024 par le tribunal administratif.
En effet, ce jour-là, le tribunal administratif avait ordonné de remettre immédiatement en liberté Me Guy Hervé Kam.
L’Agent judiciaire de l’Etat a relevé appel, arguant que Me Guy Hervé Kam fait l’objet de poursuites pénales.
Ce 23 avril 2024, la Cour administrative d’appel a rejeté et jugé cet appel comme étant mal fondé.
Elle a, en outre, estimé que l’Etat a été incapable d’apporter la preuve qu’il y a une procédure pénale contre Me Kam et que c’est en vertu de cette procédure pénale qu’il est privé de sa liberté.
«Nous espérons qu’ après cette première décision confirmative de la première, l’Etat va se soumettre au moins cette fois-ci à la décision de justice qui a été rendue», espère Me Ambroise Farama.
«Nous pensons que si nous sommes véritablement dans un État de droit qui est respectueux des règles et de la législation qui gouverne ce pays, dès ce soir on devrait pouvoir voir Me Kam en toute liberté», ajoute-t-il.
Au cas où Me Guy Hervé Kam ne serait pas libéré, ses avocats savent déjà quoi faire. Pour eux, les agents de l’Etat qui refusent d’appliquer les décisions de justice doivent être poursuivis.
«Il sera de notre devoir d’envisager à engager les responsabilités individuelles et personnelles de tous ceux qui contribuent à maintenir Me Kam dans l’arbitraire et en violation de toutes les règles», prévient Me Ambroise Farama.